Lundi 31 janvier 2011 à 19:32

 A coeur ouvert on ne sait plus trop qui on est. Ou au contraire on le sait trop et on finit par prendre peur.
Ce n'est pas pour rien qu'on ne se livre qu'à quelques personnes. 
A coeur ouvert c'est aussi là que nous risquons de tout perdre, les pédales, la boule, l'autre, les autres, soi-même.
A coeur ouvert on ne demande qu'à être compris ou du moins accepté.
Et si ce n'est pas le cas on développe une lueur assassine.
Assassine envers soi déjà parce qu'on est des idiots de se confier, de prendre tant de risques et de ne récolter que des clopinettes en retour voire pire, du dégout, du mépris et que sais-je encore...
Assassine envers l'autre ou les autres parce que ce n'est pas normal de ne pas être capable d'accepter quelqu'un qui s'offre et qui a tout à perdre et si peu à gagner en comparaison.
A coeur ouvert.
A coeur assassin.

Je ne suis pas quelqu'un de bien et personne ne l'est parce qu'à un moment dans notre vie on a tous fait un truc moche, moi j'en ai fait plein.

A coeur ouvert on se sens tellement bien (je me sens tellement bien)  qu'on (je) me confesse un peu trop souvent, et surtout souvent aux mauvaises personnes : celles qui acceptent tant que vous ne représentez pas un danger pour elles, mais dès que c'est le cas, plus question de les approcher, et on entre dans de petits jeux mesquins, mais c'est une autre histoire.

Juste besoin de cracher mon venin.
A coeur assassin.


Par coldtroll le Lundi 31 janvier 2011 à 21:04
quelle joyeuseté :o
 

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