Dimanche 11 janvier 2009 à 18:50

J'aime les bougies. Elles sont si belles quand leurs cheveux dansent et projettent une lumière si douce. J'aime encore plus les bougies parfumées, vous vous doutez bien de la raison...
Souvent on dit que lorsqu'on apperçoit une étoile filante on doit faire un voeu et celui-ci se réalisera.
On dit aussi qu'il faut prier pour que les voeux marchent.
Il parait même qu'en invoquant l'aide d'une bonne fée ça peu arriver.
Moi j'ai décrété que ce serait les bougies parfumées.
Depuis, lorsqu'il doit se passer une chose importante dans la vie de quelqu'un (ou qui a de l'importance pour lui) j'allume mes bougies parfumées en espérant de tout coeur que son voeu se réalisera.
Il semblerait que ça marche, c'est certainement une coincidence, mais si on y croit fort, ça peut marcher quand même.
Enfin, il semblerait que ça marche pour les autres du moins, parce que pour moi, on est de la réussite pour le moment.
Je ne sais pas ce que j'ai bien pu faire dans ma précédente vie, mais j'ai un très mauvais karma...
Enfin, je ne vais pas me plaindra, ma vie n'est pas si merdique que ça, pas sur tous les plans du moins. Parce qu'il y en a un ou vraiment là c'est archi-désertique avec les cactus qui piquent et tout le tralala...


"Toto ? une voix irrésistible d'un adorable bambin arrive jusqu'à nos oreilles, mais pas l'ombre d'une silouhette
- Julien ? répond le grand frère qui lui est bien présent
- Elles sont arrivées tes copines ? cette question dissimulait un sourire qui grimpait jusqu'aux oreilles à mon avis
C'est à cet instant que nous avons ris, que voulez-vous, ce petit est irrésistible, un vrai tombeur. Pas comme le grand frère... Bon si un peu, mais c'est pas du tout pareil ^^
Julien nous a entendu et alors sa voix s'est à nouveau élevée
- D'accord j'ai rien dit" et il est parti en lançant, après s'être fait réprimandé par son papa "Bonjour"

Plus tard, notre groupe était réduit, nous venions de perdre deux membres. C'est alors qu'on nous a proposé de jouer à la Wii.

"Toto, Toto ! Je peux jouer avec vous ! Laisse moi jouer Toto !
- Attention Julien je vais te donner un coup sans le vouloir !
-Allez Toto laisse moi jouer ! Je vais gagner, je suis fort au tennis !
- Mais Doudou toi tu peux jouer quand tu veux, eux pas. Sarah n'a pas de console. ( voilà je viens de me faire cataloguer...) dit le grand frère en ébouriffant les cheveux de son adorable petit frère.
- D'accord, amis tu les bats alors !"

Ah, je vous jure. Moi qui d'ordinaire n'aime pas vraiment les enfants.... Pour un peu moi je serai bien resté jouer et me prendre la pâtée de la part de ce petit.  Le mieux c'était quand même ça.

Le soir, il passait la pièce de théâtre "Le père Noël est une ordure"
Gérard Jugnot apparait à l'écran déguisé en père Noël.
" Maman c'est qui ?
- Le père Noël mon chéri.
- Le vrai ?"
Oh mon dieu mais qu'est ce que vous voulez faire face à ça !

J'en ai encore un sourire niais accroché sur mes lèvres.

Merci petit Julien :)

Vendredi 26 décembre 2008 à 17:27

Oui oui, les gens disent parfois de droles de choses, surtout nous....

Geoffrey "Raahh ça me gratte....oh tant pis (il se gratte et nous le fusions du regard car il se gratte à un endroit pas très catholique ^^) Bah quoi ? Quand ça te gratte, ça te gratte, et après ça va mieux"

Léna et ses amis se font aborder par la police des mers alors qu'ils sont en vacances et inaugurent le bâteau d'un ami
La police
"Vous avez votre permi bâteau ?
L'ami -Oui !!! Le voilàààààà ! eheh
La police - Et en matériel de sécurité vous avez quoi ?
Léna - Des tongs et des chocorems :)"

Ce week end (ouais ça date un peu) on a fait mon anniversaire et Noël avec les amis. On a bien rigolé. Seulement, Thomas avait ma au ventre. Natacha va lui chercher des petites pillules rose "Tient, t'inquiète pas c'est pour les maux de ventre en général, c'est pas que pour les filles."
Et moi je devais pas avoir les idées très en place (pourtant je vous jure que j'avais pas bu) "Bah c'est pas parce que c'ets un garçon que forcément eh bah il doit prendre du bleu hein !"
.... C'est triste vous savez quand vous parlez et que vous pensez pas mal placé mais que les autres si.....

Le mot de la fin c'est que quand ça doit sortir, ça sort tout seul ; )

Jeudi 18 décembre 2008 à 20:16

Et c'est ainsi qu'un jeune magicien a su mettre mon coeur à l'amande, pendant que mon esprit se baladait du côté de happyland.

Le souffle court de ne pouvoir respirer, les yeux larmoyant et brillant, la voix tremblante, un sourire à toute épreuve, et son regard insondable.
Midi, perte totale de moral, journée lourde, semaine lourde, ennui, impression de n'être bonne à rien, avoir juste envie de retourner sur une plage avec un bon vieux bouquin et d'avoir chaud.
"Eh, ça va pas ?" Qu'est ce que vous voulez répondre à ça ?
Peut-être ceci : "Comment tu veux que ça aille ? Je me ramasse des taules, je suis nulle, je comprends rien, je fais plus beaucoup d'efforts et je hais cette série scientifique de LJDQOJHFOZJ ! Nan ça va pas !"  Tststststss hors de question, il n'y est pour rien, bien au contraire.
Alors ceci "Pardon, j'ai du mal en ce moment, ça va pas fort, je suis désolée" et pleurer pour de bon et attendre qu'il vous prenne dans ses bras gentillement...... Non plus, impossible, vous ne pouvez pas, parce que ça vous bloque, parce que depuis ce jour où il a su que vous étiez bi juste après avoir dit qu'ils n'étaient pas normaux et qu'ils ne méritaient pas de vivre, vous êtes bloquée, vous ne pouvez même plus le toucher, le chatouiller comme avant, ou juste l'enquiquiner et rire comme ça, parce que vous l'aimez beaucoup.
Et finalement vous répondez en relevant la tête, le souffle court de ne pouvoir respirer, les yeux larmoyant et brillant, la voix tremblante et un sourire à toute épreuve "C'est rien, j'ai du mal à respirer comme je suis enrhumée, j'ai le nez bouché"... "Mouais." vous répond t'il avec son regard insondable. Vous êtes découverte...

Le reste du repas se passe bien, il vous encourage, vous parle de choses dont vous aimez parler, vous tient gentillement tête et grogne affectueusement parce que vous ne pouvez pas tomber d'accord....
Et puis il veut enlever comme toujours le petit lait de son yaourt et entreprend de le vider dans son assiette. Mais tout le yaourt s'y déverse et vous ne pouvez réprimer un fou rire, lui non plus, vos amis non plus, et vous riez ensemble.

Et plus rien n'a d'importance parce que vous êtes heureuse de les connaitre eux, et vous êtes heureuse que pour une fois il ait une conversation qui tient la route avec vous et juste avec vous et pas avec votre amie qu'on a l'habitude de vous préférer largement.

C'est beau les jours de neige et de verglas, surtout quand un yaourt tombe dans une assiette. :)

Dimanche 14 décembre 2008 à 9:32

Il parait que maintenant je sais ce que c'est que d'être "bourrée" comme disent certains de mes amis.
Non, je n'ai pas pu d'alcool au point que mon organisme l'assimile extrêmement vite et en soit submergé.
Surtout que je tiens de ma mère apparemment et que de ce côté là c'est pas fort fort... Un verre de cidre et hop "ouhlala on est bien ici, il fait chaud, oh ça tourne un peu tiens ^^" le rose aux joues....

Vendredi, 10H20, Tp de spécialité SVT.
"Bon je vous explique.....blablabla...... donc vous faites bouillir votre alcool, surtout vous laissez bien la coupelle au dessus du ballon sinon ça va être intenable....blablabla....après vous allez me chercher des feuilles de géranium et vous les plongez une à une dans le ballon jusqu'à ce qu'elles soient décolorées....blablabla..."
Ok, pas de problème, il suffit simplement de mettre le chauffe-ballon au max et d'attendre.
Première feuille, pas de problème... Zut, j'ai de l'alcool sur les mains...tant pis.
Deuxième feuille pas de problème.
Troisième feuille, pas de problème... "Sarah t'as fait un tableau pour la réponse aux question ?
-.....euh, ouais :)
- Oh purée tu plânes eh ! Regarde comme elle sourit et le temps qu'elle met à répondre
-Moi ? Mais non !"
Oh purée dis donc ça vrai que j'ai bien chaud et que ça commence à tourner.... Pourquoi je me sens heureuse comme ça ? C'ets bizarre, rien que de regarder la prof parler j'ai envie de rire. Qu'est ce que je me sens bien, pourtant ils ne sont même pas là.... Pourquoi j'ai mal aux joues ? Ohhhh mais c'est quoi ce sourire ultra niais ?! Oh flûte.... Faut que je prenne l'air je commence à mal supporter les vapeurs d'alcool....
J'ai passé le reste du TP à côté de la fenêtre à sourire bêtement et à respirer l'air frais de l'extérieur.

Midi, en attendant Thomas, Geoffrey et Jordane.
Natacha me parle, je ne comprends rien à ce qu'elle raconte.
Ah les voilà qui sortent. En les voyant arriver je ne peux me retenir de rire... Je me raccroche à Geoffrey qui une fois que Natacha lui a expliqué la situation comprend vite que je commence à perdre les pédales méchamment...
Dans le file d'attente pour prendre les plateaux, Jordane me parle. "Concentre toi bien, surtout (me dis-je à moi même)... oh je comprends rien, j'arrive pas à assimiler les mots....trop d'efforts, tant pis"
Puis nous rejoignons Sandra, Delphine, Salomé et Coralie et Roseline à la table.
De plus en plus envie de rire, il faut dire qu'avec Delphine, Roseline et Sandra on rigole déjà bien d'habitude, mais là. Des fou rire tout le long du repas... Insoutenable, mal aux joues, mal au ventre....
Génial, du début à la fin.

Les vapeurs d'alcool ça rend Sarah super euphorique :)

Lundi 8 décembre 2008 à 18:26

La rivière qui dormait tranquillement en bas de chez moi, paisible au milieu des champs s'est réveillée. Enfin, et d'humeur chagrine elle a envahi telle Alice aux pays des merveilles les surfaces, les rendant invisible, préférant privilégier la beauté des cieux à la leur plus vulgaire.
Et puis les températures ont chuté, dégringolé, et l'eau qui recouvrait les champs s'est solidifié, donnant une douceur floue sans précédent à ce paysage que mes yeux ne prennent plus la peine d'explorer puisqu'ils le connaissent.
J'aurai aimé aller là bas, quelques centaines de mètres plus bas, et patiner, comme avant, quand nous étions encore enfants...
Mais les journées de cours sont longues et la nuit vite tombée.

A l'image de cette rivière qui se nomme La Nied, mes journées sont floues et douces. Pas de brusque changement, tout coule tout seul, et on pourrait presque s'endormir sur le torse de ce doux ronronnement quotidient rassurant.
Seulement un feu étonnant bouillonne encore dans mon ventre, et gagne un peu plus de terrain lorsque ma colère s'accroit. Je suis en colère. C'est une réalité. Contre une foule de choses et de sentiments. Et quoi que je fasse cette colère ne disparait pas. lorsque je l'exprime c'est même pire que tout. Car alors la feu grandit et s'empare de mon coeur, qui bat de plus en plus vite, faisant affluer le sang trop rapidement à mon cerveau, et de mes yeux coulent ces douceurs salées, alors le feu disparait pour laisser place à une tempête de glace, mais dans mon ventre le feu se tapi. Il se cache, se protège, se barricade, il s'estompe le temps des larmes, mais ne disparait pas.
Je ne suis pas triste, c'est un fait. Je suis en colère.

J'ai froid, et même le feu écrasant qui semble anéhantir parcelle après parcelle les cellules de ma raison et de mon être ne suffit pas à me réchauffer.

Bientôt, viendra le jour où la jeune princesse à la poitrine compressée mourra gelée, et seul son coeur maudit battra encore sous son sein.

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