Mercredi 17 décembre 2008 à 18:18

Hier matin, un poing invisible et malicieux est venu me frapper l'estomac et me tordre la cervelle, ou du moins ce qu'il en existe.
Une amie qui arrive souriante et joyeuse et qui nous balance comme une bombe à la mer que le jeune homme à la peau yaourt et aux lèvres framboises qui fait chavirer mon coeur de fée maudite sort avec l'escargot-mouton...
Et là je suffoque, je sourie et dis que je suis heureuse pour eux, et intérieurement c'est à la fois la tempête et le vide. Ca vole et virevolte mais qu'est ce qui subit tous ces mouvements fluides ? Rien, plus rien n'existe en mon fort intérieur.
Des regards inquiets de la part des personne au courant de mon inclination, des sourires rassurants sur mes lèvres.

Je pensais que ça ferait plus mal que ça, mais finalement, ce n'est rien, une poussière dans un désert.

J'ai trouvé l'origine de ma malédiction du coeur. Quand j'étais petite j'avais un pendentif avec un coeur en or tout beau, tout gonflé, et je l'ai mâchonné avec mes petites dents, il est plat et cabossé. C'est ainsi qu'une fée décide de se maudire elle même sans le savoir.
Mais cette malédiction me vaut au moins quelques aventures rigolotes et des bons moments même s'ils ne durent pas longtemps, je ne les apprécie que mieux.

Mardi 9 décembre 2008 à 18:51


On aurait dit un pantin sans l'ombre même d'un frisson sur sa peau de bois rugueuse. Un être de résine, tout minéral, qui semblait pourtant plus animal : humain même. Et ce pantin avait un coeur d'or. Un coeur qui pesait lourd, très lourd dans sa poitrine qui sonnait creux. Le pantin souriait souvent, mais ces derniers temps l'or de son coeur se ternissait, et ses yeux à l'inverse de sa peaux frissonnaient nerveusement, on avait le mal de mer à force de les regarder.


Sarah a un grain. Sarah a perdu son sourire. Sarah est en admiration devant celui du jeune homme à la peau yaourt et aux lèvres framboises. Sarah est une idiote. Sarah se sens triste et seule alors qu'elle est très bien entourée. Sarah dit qu'elle se fiche que les autres se moquent d'elle, mais Sarah n'en plus de ces moqueries et de ces méchancetés incessantes. Sarah voudrait que son sourire revienne et que le monde élimine tous les idiots qu'il porte glorieusement. Elle voudrait par dessus tout pouvoir faire ce qu'elle voit dans sa tête. Elle voudrait tout leur dire à ces gens qu'elle connait à peine. Sarah voudrait être honnête avec eux, elle voudrait aussi pouvoir avoir des pulsions physiques, et pas seulement pensées. Sarah aimerait que pour une fois on la préfère à ces filles au lieu de juste l'apprécier. Sarah voudrait pleurer un peu, mais elle a un noeud dans la gorge qui ne disparait pas. Sarah aimerait le prendre dans ses bras, mais elle n'ose pas. Sarah voudrait hurler un bon coup pour que ça aille mieux. Mais Sarah n'a pas la force pour ça. Sarah sait juste hurler contre sa mère quand elle lui demande ce qui ne va pas et contre son père quand il veut l'emmener voir sa grand-mère dans sa maison de retraire, bloquer dans son fauteuil roulant sans paroles compréhensibles.
Sarah n'est bonne qu'à lire des livres en anglais quand elle a des millions de choses plus importantes à faire.

Vendredi 21 novembre 2008 à 20:55

Si si, je vous jure, parfois moi aussi j'en viens à m'envier dans mon bazard sentimental.
C'est fatiguant, amusant, embêtant, lassant, et tant d'autres choses.... Mais au moins ce n'est pas si prise de tête que ça.
Et puis quand ça ne va pas fort, j'ai toujours autre chose à quoi penser, et PAF...
.....Sarah décolle direct pour Niaisland, là où les sourires vous donnent envie de rendre votre 4h tellement ils sont mielleux et dégoulinant de bonheur... Mais ça fait du bien.
Il parait que quand je regarde ce jeune homme à la peau yaourt et aux lèvres framboises j'ai un petit sourire en coin. C'est dramatique, je ne le réalise même pas. Tant pis c'est comme ça. Et je souris quand même.
Il semblerait que souvent j'ai un sourire triste au coin des yeux, comme un regret, comme une chose que je voudrai faire, mais que je sais que je ne pourrai jamais réaliser, parce que je ne suis pas comme ça.
Apparemment j'ai une sorte de feu dans les yeux, ou d'étoile filante, qui quand ils sont là tous les deux est à son paroxisme de folie et danse gaiement de l'un à l'autre. Et même, quand le magicien n'est pas là, le feu couve au fond, mais est toujours là, pourtant quand c'est le charmant yaourt framboise qui disparait l'étoile filante s'écrase dans des terres lointaines et sa divine lueur disparait avec elle.

Je suis sûre que vous ne me croirez pas, ou que ça vous amusera, et dans un cas comme dans l'autre tant mieux, mais je ne sais pas si je suis encore capable de distinguer un gentil, petit, mini, rikiki béguin d'un bon gros coup de coeur. Je ne suis pas certaine même d'avoir encore les pieds sur terre, quand mon esprit vagabonde vers ces deux enveloppes spirituelles j'ai la tête à l'envers.
Mais que voulez-vous c'est doux comme sensation, c'est comme de voler, de se retrouver en l'air, de ressentir un certain flottement pour à peu près tout, et de se relâcher, enfin.

C'est dingue, mais, sans ce fouilli dans ma pompe à sentiments, je crois que je ne serai pas la même, et même je crois que je n'aurai jamais été la même, c'est comme les parfums, vous savez, ou les bouquets de fleurs, il y a un élément principal autour duquel tout se construit, il se pourrait bien que pour moi ce soit ce bordel magnifique, ce bazard sentimal qui rythme ma vie, mes jours, mes nuits, mes cauchemards et mes rêves, mes gentillesses et mes méchancetés....
Au coeur des choses il y a les tiroirs amoureux en bazard, les regrets et les souvenirs qui dépassent comme les petites culottes de mes tiroirs à sous vêtements, et puisque le bazard engendre le bazard, roulé en boule, frippé, plié, mal mené, il y a le reste : mon enveloppe, mes pensées, ma vision des choses, mes rires, mes dégouts, mes rêves...

Mon coeur est un tiroir à sous vêtements d'où dépassent quelques petites culottes et même certains soutient-gorge...

Lundi 10 novembre 2008 à 20:36

C'est bizarre ces impressions. Vous savez quand vous avez l'impression que tout va tellement vite que vous en avez la tête qui tourne alors que rien ne se passe vraiment.

Un jour on m'a demandé ce que je souhaiterai si j'avais des pouvoirs magiques. Au début j'ai voulu dire "des ailes pour voler" et puis j'ai réfléchis j'ai pensé à pouvoir respirer sous l'eau, mais j'ai encore réfléchis, finalement j'ai failli dire "faire que tout le monde qui me croise soit heureux". Mais j'ai réfléchis, j'avais envie d'une souhait égoïste, alors j'ai dit "Je voudrai voir les gens". Evidemment personne n'a compris parce que les gens on les voit tout le temps. Mais moi je parlais de voir vraiment les gens tels qu'ils sont à l'intérieur, pas de savoir si ils sont beaux ou pas, ça on s'en fiche, en tout cas je m'en fiche pas mal. Mais on ne sait jamais qui sont les autres vraiment. On le sent parfois et se trompe des fois...

Tout est au ralenti, les gens, les minutes, mon cerveau, oui surtout mon cerveau. Mais mon coeur marche à fond et je voudrai qu'il se calme un peu. Je commence à en avoir assez. Et quand je prends enfin une décision entre le moment de la prise de décision et son accomplissement il se passe une chose qui vient tout chambouler et je repars de zéro. Cette fois je croyais que j'avais vraiment pris une décision ni bonne ni mauvaise juste une décision, mais il y a eu la fête... Et là tout a changé. Et plus je réfléchis plus ça se trouble et moins je comprends ce qui se passe.

Il y a des gens comme ça, qui sont de vrais coeur d'artichaud. On sait pas pourquoi mais c'est comme ça. Il s'attache trop aux gens, en permanence. Un regard, un coup d'oeil, un sourire, une main dans les cheveux, n'importe quoi et il s'attache.
Je suis comme ça.
Et je dois dire que les gens en général ont "une aura" je vois pas comment dire autrement, trop attirante, beaucoup trop attirante. Et chaque année à son vrai coup de coeur et chaque coup de coeur à sa déception.
Vous voyez ces personnes (comme le jeune homme à la peau yaourt et aux lèvres framboise) il dégage une lumière, une lumière superbe et une chaleur à la fois réconfortante et étouffante et plus on s'approche pire c'est, mais on est obsédé par cette lumière et on s'approche de plus en plus jusqu'à qu'on finisse comme les papillons de nuit sur les lampes....grillés.
Alors après on ne veut plus se lancer, faire le premier pas, on a peur. On reste dans notre coin, passif, on préfère ne prendre aucun risque, se laisser envahir complètement par une foule de sentiments qui vous piétinent et vous ratatinent plutôt que je de lever le petit doigt quand on vous parle d'agir.
Et je suis comme ça.
Et c'est comme ça.

Certains diront que c'est par peur de s'attacher pour de bon. Peut être. Mais j'ai vraiment l'impression de m'attacher de toutes mes forces. Et même quand il n'y a plus rien à dire que c'est foutu, fini je m'attache encore.
Certains diront que ce ne sont que des idioties. Moi je dis juste que c'est comme ça que je le ressens.

Dimanche 5 octobre 2008 à 19:24

Je voudrai tellement que ce soit lui qui m'écrase les seins, cette espèce de nunuche de magicien.

Il parait que je suis une trop bonne âme. Et je commence à y croire. Je suis incappable de faire la gueule sérieusement à quelqu'un sans me dire "je suis peut être trop dure avec elle", je ne peux pas être méchante pour de bon, on a beau me provoquer ça veut pas sortir, ou quand je sens que je vais être méchante je me mets à pleurer et je m'en veux.

Bientôt je ne serai plus une princesse aux seins écrasés mais une guimauve toute rose.

En attendant rien ne vaut un peu de bonne musique et un bon chocolat chaud.
Oui je sais il est 19h20 et je bois un chocolat chaud, que voulez vous on est faible jusqu'au bout ou on ne l'est pas.

Oh tant que j'y suis, un nouvel habillage sera bientôt à votre disposition. Dès que j'aurai réussi une chose que j'essaie de réussir depuis un an : faire un fond d'article transparent mais opaque.....Si quelqu'un veut bien m'aider ça me ferait plaisir, merci ^^

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