Mardi 6 novembre 2007 à 17:51

Je passe maintenant mes journées à côté de mon portable. Comme hypnotisée, attendant désespérément un signe de vie et surtout une marque d'attachement. Je suis toujours très attachée aux gens. Je ne sais pas ce que je pourrai faire sans eux. Ils sont mon inspiration, ma source intarissable d'envies, de méprits, de dégouts, de sourires. On perd l'amour dès qu'on le gagne déciément, c'est pas facile tous les jours : Cali. Parfois j'en viens à me dire que c'est mieux de rester des étrangers les uns pour les autres à jamais. Connaitre une foule de détails de la vie des uns et des autres sans jamais pouvoir en découvrir de nouveaux, en buvant un coup à la térasse d'un café en été. Un chocolat chaud au sucre, une tisane au miel en hiver. Des millions de glaçons dans un verre de jus de pomme. Et piquer le touillette du café pour faire danser gaiement ces blocs de transparence. Passer parfois des heures sans rien dire, puis exploser. Vous connaissez pas mal de choses de ma vie, mais moi, finalement, vous ne me connaissez pas tant que ça. Les détails ridicules de mes manies à tables, mon rire, mes sourires, mes réactions, mes mimiques apparemment tordantes, ma voix (même si pour certains vous l'avez déjà entendu). Il y a des jours où j'aimerai vous rencontrer tous, parfois juste quelqu'uns. Par moment je suis tentée de vous demander vos adresses msn, mais je ne le fais pas, parce que faire les choses comme ça sur un coup de tête, ça ne réussit que rarement. Il y a des instants de doutes intenses, de longs moments de bonheur pure, des éclairs de tristesse, des rayons de colère. Il y a tellement de choses qui traversent ma tête et ma vie. Tellement de gens avec qui voudrai nouer des liens, tant de personnes à qui je rêve de dire MERDE. Mais finalement c'est toujours pareil : manque de cran, manque de tripes, je n'en ai pas assez dans le bide. Juste assez pour écrire, pas assez pour parler. En écrivant c'est simple, les mots viennent tous seuls, en parlant c'est différent. Mais même parfois en écrivant ça vient pas, ça sort pas. Les rires et les pleurs sont mélés à mes jours. Le temps file et je laisse le soleil et les étoiles courir dans le ciel. Finalement le ciel n'est qu'un océan au dessus de nos têtes. Et nous ainsi donc, nous sommes les poissons nageant sans fin, sans autre but pour la plupart d'entre nous que celui de trouver le bonheur, d'exister. Et nous sommes là, à avancer un peu plus chaque jour dans notre inconnu, dans notre incertitude. Et finalement, même lorsqu'il nous arrive des histoires incroyables et des misères impossibles nous rayonnons parce que nous détestons notre traintrain quotidient. Notre marche interminable vers le soleil, dans le vent, sous la pluie, entre les flocons. Nous marchons vers notre destin, vers notre avenir, vers nos jours heureux.

NOTHING MORE    NOTHING ELSE

Par Spic le Mercredi 7 novembre 2007 à 0:26
Ca me fait tellement penser à ce concert la semaine dernière où je voyait une fille qui me semblais trop sympa. Je me suis stressé pendant toute la soirée pour allé lui parlée et puis finalement on s'est dit 2 mots, et puis c'est tout... Arfffff !
 

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