Lundi 17 décembre 2007 à 19:15

La débâcle des sentiments. Tu voies, je t'aime tellement que je te mens. COURS !

"Annie ? Qu'est ce que tu fous ?

Dans une chambre sombre, une bougie s'allume. Le désir est plannant et lourd. Une timide chaleur envahit peu à peu la pièce.

-Mais rien voyons, répond la belle avec un grand sourire. Quoi ? voyant son regard insistant.
-Tu me mens, il se saisit d'un briquet et de ses cigarettes. Tu me mens tout le temps, en permanence. Qu'est ce que tu fais tous ces week end où tu vas sois disant voir ta grand mère ? Et les mercredi quand tu dis que tu vas aider Clément ?
-Qu'est ce que ça peut te faire ? Je fais ce que je veux, mon coeur, faut t'y faire, elle appuya cette dernière réplique d'un clin d'oeil joyeux.
-Ca peut me faire que j'en ai marre d'avoir l'impression de sortir avec un fantôme ! T'es jamais là, tu me parles pas de ta vie, on se voit que quand c'est toi qui le décides, tu me dis que tu vas aider Clément et que tu vas voir ta grand mère mais je suis sure que c'est pas vrai.
-T'as raison, je te mens. Mais ce que je fais de ma vie ne te regarde pas. Et puis c'est pas parce qu'on sort ensemble qu'on va mourir ensemble. Si je devais mourir je te parlerai, mais c'est pas le cas.
-T'es incroyable ! Ya vraiment des fois où je te déteste, tu me dégoutes,

Il avait dit ça comme si tout était normal, comme si c'était évident, et à présent de belles volutes d'une fumée intoxicante sortaient de ses lèvres entrouvertes. Ses yeux étaient vides, il regardait le plafond. Oui, Benoît était comme ça, jaloux, possessif. Comme un homme, il avait grandit trop vite. Annie eu un petit rire mesquin.

-Mais pourquoi restes-tu avec moi alors mon pauvre Benoît ? Hein ? elle courvit son torse nu et chaud de baisers.
-Pour ça. Parce que t'es comme t'es. Et puis j'ai pas le choix. C'est comme ça, tu me mens tu me mens... Je dois aimer souffrir, qui sait. Toujours est-il que quand je suis avec toi j'ai l'impression que je pourrai mourir quelques secondes après je ne regretterai rien.
-Evidemment, tant que tu peux passer tes mains sur mon joli petit corps, tout va bien....

La nuit passa comme tant d'autres, et Annie et Benoît laissèrent leur colère s'échapper dans leurs ralements. Puis les jours et les semaines passèrent, il n'y eu plus de disputes, seulement des journées agréables et des nuits encore plus. Un mercredi après midi, Annie rencontra Benoît en ville. Elle n'était pas seule, à ses côtés demeurait Clément. Alors, comme pour le provoquer et le faire enrager elle tira Clément contre elle et l'embrassa comme elle n'avait jamais embrasser Benoit, même lors de ces nuits où le monde disparaissait autour d'eux. Elle se pencha vers Benoit et faisant semblant de lui raconter un potin, lui sussura à l'oreille:

"Tu voies Benoit, j'aime Clément. Mais toi aussi je t'aime, mais ce n'est pas pareil. Lui je l'aime bien plus que toi, je l'aime tellement que je ne le force pas à se mettre à nu pour moi, alors je vais assouvir mes besoins chez toi. "

Puis elle retourna auprès de Clément. Le regarda. Il lui saisit la main. Elle lança avant de partir un dernier regard plein de défi son amant.

"La débâcle des sentiments. Tu voies, je t'aime tellement que je te mens."

Puis se retournant vers Clément, elle serra un peu plus fort sa main, et lui dit droit dans les yeux : COURS !

Par Spic le Lundi 17 décembre 2007 à 19:36
Je sais pas comment tu fais...
Comment te dire que c'est le même type de situation que ce que j'ai vécue la dernière fois. Et le pire c'est que tu veux lui en vouloir mais tu peux pas vraiment, t'es trop amoureux pour ça. Et puis tu te dit que tu pourrais le faire toi aussi, et puis nan t'es pas un coureur de filles. Alors tu regardes, tu jalouses et puis c'est bientôt tu doute, tu retombe dans le panneau jusqu'à finalement la décevoir. Tu n'es plus assez imaginatif, plus assez fantastique, et alors tu n'occupe plus son esprit et tu es oublier. Mais ce n'est pas méchant juste une sorte de vois naturelle et elle ne te considère plus que comme un amis. Et alors il faut couper les ponts...
 

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