Vraiment s'il vous plait, celui-ci laissez le moi.
Ame d'enfant
Mon âme, où vas-tu ?
Seule dans la rue,
Elle marche dans le noir,
A la recherche d'un fragment d'espoir,
Qui pourrait illuminer leurs yeux,
Et les rendre radieux.
Le temps défile,
Sur l'horloge de la gare,
Bientôt le temps sera venu de partir,
De se débarrasser de tous ces regards,
Qui m'entravent de leurs fils,
Sans jamais amortir,
Les coups de la vie,
Pourtant belle à l'infini.
Alors mon corps se lèvera,
Sans que je puisse le contrôler,
Et partira à la rencontre de mon âme,
Bravant les tempêtes et leurs lames,
Risquant sans cesse de se briser,
Prêt à tout pour retrouver son aura
Ainsi, esquinté, éreinté,
Assis sur une ridicule pierre,
Mes yeux qui semblaient ne jamais avoir
Abrités la vie et la joie,
Verront derrière les feuilles décollant de la terre,
Un point mouvoir,
Une petite fille fantomatique s'avancer,
Aux côtés d'un homme semblant roi.
La petite fille regagnera mon corps,
Corps qu'elle avait quitté depuis bien longtemps,
Mes joues reprendront leurs couleurs,
Mes mains leur douce chaleur,
Ma voix son allure de printemps,
Et mes yeux brilleront tel de l'or.
A la vue simple de cet individu,
Mon regard ingénu,
Se baissera pour ne se relever,
Que par la force d'une main inconnue,
La main de l'homme dont ma peau se serait souvenue,
Et c'est ainsi que sans ciller,
Tout comme la petite fille il me prendra la main,
Et me mènera vers son royaume en ne suivant aucun chemin.
Très beau poème