Mercredi 13 février 2008 à 20:39

Cette fois c'est du sérieux, j'ai un mois pour préparer un concours. Un mois c'est court. Il s'agit d'écrire une nouvelle entre 3 et 12 pages. Et pour ça je penses reprendre l'une de ces histoires et la poursuivre. A vous de me dire celle que vous préférez pour que je la poursuive. S'il vous plait j'ai vraiment besoin de vous pour ça.

SAUTE

"T'es prête ?
-Non.
-T'as peur ?
-C'est normal non ?
-Oui, non. J'en sais rien, moi je n'ai pas peur.
-Arrêtes tes conneries je sai très bien qu'il t'arrive d'avoir peur mon beau.
-Je t'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça ! Oui j'ai peur parfois, mais, pas là.
-Je te comprends pas, tu devrais avoir peur non ? Moi je suis morte de peur, rien qu'à l'idée de....
-Oui, bah je le sens bien que t'as peur, tu me brises le bras avec tes petites mains...
-Oh pardon, je, je suis désolée.
-Eh, reviens là, t'inquiètes pas, ça ira. Tu verra, j'ai l'habitude tu sais. Tu n'es pas la première avec qui je le fais.
-Et, il...
-Combien c'est ça ?

-....
- Je dirai cinq. Mais, tu sais, ça veut rien dire.
- Oui....alors, c'est....c'est comme on dit ?
- Pas à tout à fait, la première fois ça fait surtout très mal. Une douleur sourde dans le bas ventre, un feu quite dévore les lèvres, une chaleur qui t'envahit toute entière...C'est pas aussi beau qu'on le dit, mais la première fois, même si c'est dur, après c'est plus que merveilleux.
- T'es sur de ce que tu fais ?
- Oui, mais si tu veux arrêter on peut, seulement il faut que tu me le dises maintenant, après je ne pourrai plus m'arrêter.
- Non, je veux le faire.
- Mais tu as peur pas vrai ?
- Oui, mais j'ai peur de plein de choses.
- Ah oui ? Vraiment.

Dans un souffle il s'était rapproché d'elle, à présent, il se tenait dans son dos, les mains dans ses cheveux la bouche au creux de son oreille. C'était plus fort que lui, il fallit qu'il soit prêt d'elle, qu'il sente son odeur si proche de celle d'un tapis de feuille en automne, qu'il voit sa peau si pale et éclatante, qu'il entende les trémolos incessants de sa voix qui la rendait encore plus désirable. Sa voix à lui était étonnemment grave et ne tremblait pas, malgré l'émotion dont elle était empreinte.
- Comme quoi ?
- Comme les serpents.
- Ahahah pourtant ils sont gentils....moi ils me fascinent. Et quoi d'autre ?

Son rire cristallin eu sur elle l'effet de l'extasie, et elle se sentie comme emporter par une étrange euphorie mélée d'amertume.
- J'ai peur dans le noir, mais dans tes bras protecteurs aussi.
- Pourquoi ? Jamais je ne te ferai de mal ma belle.
- C'est pas toi qui me fait peur. C'est moi, j'ai peur de plus pouvoir me passer de toi, et de me laisser m'enfermer dans notre petit monde, surtout, après ça...
- Mais justement, le monde autour de nous n'a pas d'importance.
- Et toi alors, de quoi tu as peur hein ?!

Elle était furieuse. Aussi furieuse qu'appeurée à l'idée de la suite des évènements. Elle s'était retournée vivement après que les mots de cet homme élégant lui eurent chatouillé encore une fois l'oreille. Leurs yeus s'affrontaient en silence. Aussi bleus que la mer qui s'étendait à quelques pas d'eux et rejettait doucement quelques vagues qui revenaient aussitôt.

-Moi...
Sa voix tremblait maintenant. Enfin, jamais elle ne l'avai entendu si faible. Etait-ce sa beauté ou sa prestence qui lui avait dissimulé ce pouvoir attractif, elle n'en savait rien. Mais celà lui donnait des frissons, peut-être de peur, surement d'aise, sans doute d'agonie.
- Moi j'ai peur de ne jamais te revoir après ce soir. J'ai peur de te blesser physiquement et moralement.
- Mais je ne t'en voudrai pas.
- ....

Ils se retournèrent, calmes et sereins vers la mer. Elle saisit sa main, il la regarda. Elle était encore plus belle qu'il y a quelques instants, était-ce possible ? Celà lui importait peu désormais. Ses les lèvres pulpeuses frémirent, puis....
- Je suis prête.
Pour la première fois sa voix ne tremblait pas. Même lorsqu'elle lui avait dit qu'elle l'aimait sa voix avait tremblée, peut être pas de peur mais d'émotions. Et à présent, elle semblait déterminée et sûre de son geste.
Lentement, ils marchèrent vers la mer. Et s'enfoncèrent en elle. Les vagues se firent plus fortes, les sons plus amplifiés, la température plus fraiche. Le ciel déjà noir s'obscurcit encore plus. Et la pluie tomba, s'abattant sans vergogne sur la belle, faisant dégouliner son maquillage et onduler ses cheveux. L'homme, lui semblait indiférent à toute cette tempête, ses lèvres murmuraient des paroles inaudible. L'eau leur arrivait au cou à présent, ils ne s'arrêtaient pas. Un dernier regard.
Je t'aime.
Puis ils plongèrent sous une vague immense qui s'abattit sur eux avec violence. Elle n'avait pas doutée, lui n'avait pas paniqué. Et à présent ils entreprenaient ensemble ce voyage vers un autre monde. Lui avait l'habitude, mais elle, était ébahit. Les boucles blondes qui reposaient sagement sur le doux visage de l'homme se mouvirent comme sous l'effet du vent. Son corps rayonna, sa peau palit à l'extrême et devint éclatante de blancheur. Cet ange n'avait certe pas d'ailes, mais il n'en était pas moins beau...

 

Les ombres à la lumière

 

"Eh, Lucie !
-Quoi ?
-Dis, tu veux pas venir avec moi à la piscine ?
-De quoi ?!
-Nan mais, pour le sport, aujourd'hui y Simon qu'a la crêve et y a personne pour y aller avec moi, tu sais juste pour pas être tout seul sur le chemin à creuver de froid le nez dans mes écharpe quoi !
-Ah, oui, euh ok, bah écoute attends juste deux secondes j'arrive je vais juste chercher un truc."

Lucie avait paniquée. Paniquée parce qu'elle croyait qu'enfinThibault voulait lui parler un peu. Mais non, hein, évidemment, c'était trop beau pour être vrai, il fallait qu'elle arrêt de se faire des films, surtout celui là. Fantasmer sur l'ex de sa meilleure pote c'est pas sain. Sauf que Lucie elle s'en foutait, c'est quand même elle qui lui avait mis le grapin dessus la première, sauf que elle, elle n'avait jamais eu le courage de le tirer jusqu'à elle. Bon, elle filla jusqu'aux toilettes du deuxième, il n'y avait jamais personne, toujours du papier, des miroirs, mais surtout, ça ne sentait pas mauvais comme les toilettes du rez de chaussée où l'air était irrespirable au point que chacun y retenait sa respiration. Elle vérifia vite fait sa coiffure, pas trop mal, dommage qu'elle ait oublier son bandeau aujourd'hui. Oh zut qu'elle nulle elle aurait du se maquiller, elle le savait, décidemment la malchance la poursuivait. Soudain elle sentit une peur sourde l'abriter, bien plus forte que celle de marcher pendant un quart d'heure aux côtés d'un mec pour qui elle avait craqué depuis le primaire. Lucie avait ses règles, et à la piscine, c'était pas top. Bon tant pis, elle ferait avec, de toutes façons elle avait prévu le coup et elle avait des tampons dans son sac.

"Ca y est, c'est bon, on peut y aller.
-Ok, alors allons-y...

Chemin faisant ils échangèrent quelques banalités. Des nouvelles de leurs amis ou même de simples connaissances du primaire et du collège, rien de bien exeptionnel. Puis à nouveau un énorme silence, très pesant. A peu près aussi pesant que la tonne de dictionnaires que le prof de français l'avait envoyé chercher ce matin pour qu'il y ai le moins de fautes possibles dans leur interro à la con sur l'humanisme..... Thibault ressentit une soudaine douleur dans la jambe gauche et s'arrêta, incappable de faire un pas de plus sans s'effondrer sur le sol comme une grosse larve noire munie d'une écharpe marron.

"Ca va pas ?
-Nan, nan c'est rien, j'ai pas beaucoup dormi et comme je suis fatigué bah j'ai une crampe c'est rien. Avance je te rejoint.
-Bah voyons, et tu voudrai que je te laisse comme ça, pauvre crétin ! Bon allez viens, respire à fond et tire bien sur ton pied.
-Je crois ça va mieux, c'est bon. On peut y aller.
-...
-Lucie ?
-Oui ? Quoi ? Oh non me remercie pas attends, j'ai rien fait alors ça sert à rien de...
-Tu pourrais dire à Jess que je suis désolé, que j'ai déconné et que j'aurai pas du. J'ai vraiment fait le con avec elle, j'aurai pas du la prendre pour une conne je le sais mais...
-Oui je lui dirai, maintenant avance j'aimerai bien qu'on y aille ! Et puis t'as qu'à lui parler directement, je suis pas votre pigeon voyageur privé non plus ! Putain mais qu'est ce que vous me faites chier merde ! T'as quà lui dire bordel ! "Jess, je suis désolé j'aurai pas du, écoute je t'aime, on se remet ensemble ?" un bisou et on n'en parle plus.....
-Lucie qu'est ce que t'as c'est bon. Je voulais juste m'excuser, j'ai aucune intention de me remettre avec Jess, j'ai testé une fois pas deux c'est bon. Les caprices toutes les deux minutes -je sais que c'est ta meilleure pote mais faut dire ce qu'y est- ça va bien cinq minutes mais pas dix !
-Oui, pardon, bon bref, on y va.....
Son ton avait changé, elle était devenu toute rouge et avait eu une bouffée de chaleur quand elle a entendu que THibault voulait juste s'excuser. Quelle bonne nouvelle ! En même temps elle avait honte de s'être mise à crier comme ça....Mais c'était sa faite aussi, bon allez elle accéléra le pas histoire qu'il ne la voit pas rouge comme une pivoine au milieu de la neige.
-Lucie.....regarde.
-Quoi ?
-Nos ombres se croisent, on dirait qu'elles s'embrassent....
-Oui, pourtant, nous on est très loin l'un de l'autre.
-Peut être pas si loin que ça tu sais."

Il se rapprocha doucement, lui prit la main, et finalement elle se jetta dans ses bras. Il savait que ça faisait longtemps qu'elle attendait, mais lui il ne comprennait vraiment rien aux femmes, enfin si on pouvat appeler ces petits bouts de lycéennes des femmes.....

 

C'est la débacle

 

La débâcle des sentiments. Tu voies, je t'aime tellement que je te mens. COURS !

"Annie ? Qu'est ce que tu fous ?
Dans une chambre sombre, une bougie s'allume. Le désir est plannant et lourd. Une timide chaleur envahit peu à peu la pièce.
-Mais rien voyons, répond la belle avec un grand sourire. Quoi ? voyant son regard insistant.
-Tu me mens, il se saisit d'un briquet et de ses cigarettes. Tu me mens tout le temps, en permanence. Qu'est ce que tu fais tous ces week end où tu vas sois disant voir ta grand mère ? Et les mercredi quand tu dis que tu vas aider Clément ?
-Qu'est ce que ça peut te faire ? Je fais ce que je veux, mon coeur, faut t'y faire, elle appuya cette dernière réplique d'un clin d'oeil joyeux.
-Ca peut me faire que j'en ai marre d'avoir l'impression de sortir avec un fantôme ! T'es jamais là, tu me parles pas de ta vie, on se voit que quand c'est toi qui le décides, tu me dis que tu vas aider Clément et que tu vas voir ta grand mère mais je suis sure que c'est pas vrai.
-T'as raison, je te mens. Mais ce que je fais de ma vie ne te regarde pas. Et puis c'est pas parce qu'on sort ensemble qu'on va mourir ensemble. Si je devais mourir je te parlerai, mais c'est pas le cas.
-T'es incroyable ! Ya vraiment des fois où je te déteste, tu me dégoutes.
Il avait dit ça comme si tout était normal, comme si c'était évident, et à présent de belles volutes d'une fumée intoxicante sortaient de ses lèvres entrouvertes. Ses yeux étaient vides, il regardait le plafond. Oui, Benoît était comme ça, jaloux, possessif. Comme un homme, il avait grandit trop vite. Annie eu un petit rire mesquin.
-Mais pourquoi restes-tu avec moi alors mon pauvre Benoît ? Hein ? elle courvit son torse nu et chaud de baisers.
-Pour ça. Parce que t'es comme t'es. Et puis j'ai pas le choix. C'est comme ça, tu me mens tu me mens... Je dois aimer souffrir, qui sait. Toujours est-il que quand je suis avec toi j'ai l'impression que je pourrai mourir quelques secondes après je ne regretterai rien.
-Evidemment, tant que tu peux passer tes mains sur mon joli petit corps, tout va bien....
La nuit passa comme tant d'autres, et Annie et Benoît laissèrent leur colère s'échapper dans leurs ralements. Puis les jours et les semaines passèrent, il n'y eu plus de disputes, seulement des journées agréables et des nuits encore plus. Un mercredi après midi, Annie rencontra Benoît en ville. Elle n'était pas seule, à ses côtés demeurait Clément. Alors, comme pour le provoquer et le faire enrager elle tira Clément contre elle et l'embrassa comme elle n'avait jamais embrasser Benoit, même lors de ces nuits où le monde disparaissait autour d'eux. Elle se pencha vers Benoit et faisant semblant de lui raconter un potin, lui sussura à l'oreille:
"Tu voies Benoit, j'aime Clément. Mais toi aussi je t'aime, mais ce n'est pas pareil. Lui je l'aime bien plus que toi, je l'aime tellement que je ne le force pas à se mettre à nu pour moi, alors je vais assouvir mes besoins chez toi. "
Puis elle retourna auprès de Clément. Le regarda. Il lui saisit la main. Elle lança avant de partir un dernier regard plein de défi son amant.
"La débâcle des sentiments. Tu voies, je t'aime tellement que je te mens."
Puis se retournant vers Clément, elle serra un peu plus fort sa main, et lui dit droit dans les yeux : COURS !

 

Sans nom

Le vent souffle, les feuilles tombent et les gens passent, très vite autour de moi. Mais qu'est ce que je fais là ? Pourquoi tu m'as laissé comme ça ? Tu m'a dit attends moi ne bouge pas je reviens et tu es parti. Mais où es-tu maintenant ? Tu m'as dit ne bouge pas, alors je ne bouge pas, je frissonne juste parce que j'ai froid depuis que tu n'es plus à côté de moi. Les gens marchent à toute vitesse et me bousculent. Et dans cette foule je disparais. Je me noie dans les rues pavées, glacées par le vent d'automne. Le froid a engourdit mes mains et je ne sens même pas que tu les prend entre tes doigts. J'entend juste ta voix portée par le vent frais et tes yeux qui pleurent. Tes larmes qui perlent au coin de tes yeux et tes jambes qui te lâchent. Dans un grand soupir tu t'effondres sur mon corps qui croule sous le poids de ton être. "Me fait plus jamais ça, plus jamais." Et tu me sers, tu t'accroche à mes cheveux. "Faut que tu vives, fais pas tout ce que je te dis, reste pas avec moi parce que je te dis de le faire. Je te fais du mal, je te détruis, regarde t'es restée là dans le froid en T-Shirt parce que je t'avais dit de m'attendre. Mais à quoi tu penses ? M'obéis pas, fais ce que toi tu veux ! Faut pas que tu m'aimes parce que moi je le veux !"
Alors t'as pleuré de plus belle encore et tu as imploré mon pardon. Les genoux au sol, les yeux baissés. "T'en as pas marre d'être con ? Tu croies sincèrement que je suis restée là comme ça parce que tu voulais que je t'aime et que je reste là ?! Mais c'est toi qui a rien dans la tête ! Je me laisserai creuvée pour toi et tu croies que je t'aime pas." Nous deux, on est des enfants de la pluie. On est des enfants de la nuit. Nous deux, l'un sans l'autre on est foutu, nous deux, l'un avec l'autre on est heureux mais perdu. Tous les deux c'est comme si on avait une grande creuvasse au milieu du coeur qui nous empêche de nous détester pour tout le mal qu'on se fait.  Nous deux on est deux gamins trop heureux et trop amoureux pour se rendre compte de ce que c'est que la vie. Nous deux, on plâne en permanence, on se réinvente chaque jour, on vit comme ça.
Le froid a engourdit mes mains et je ne sens même pas que tu les prend entre tes doigts.
Reste pas avec moi parce que je te dis de le faire !
Nous deux, l'un sans l'autre on est foutu; nous deux l'un avec l'autre on est perdu.
C'est comme si on avait une creuvasse au milieu du coeur qui nous empêche de nous détester pour tout le mal qu'on se fait.

Par maga.helada le Mercredi 13 février 2008 à 21:01
Honnêtement ? Je les adore toutes ! ^^'
Mmmmmh, pourtant, je pense que je préfère la 1 et la 4.
En tout cas, je reviendrais. Souvent même.
Par bullovore le Mercredi 20 février 2008 à 12:49
pk je ss pas au courant kia un concours ? tu veux pas de concurrents c'est ça ? tkt jai pas la tete à ça ! XD
trop occupée a rattraper mes cours, et a preparer le un matricide :D
bsx
 

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