Il y a des choses comme ça qui vous marquent et vous ne savez pas pourquoi. Il y a des choses que vous ressentez et vous ne savez pas pourquoi. Il y a des choses que vous ressentez et vous savez un peu trop bien pourquoi. Il y a des choses qui pour vous ne s'explique pas. Il y a des envies qui parfois vous poussent à révéler des secrets. Il y a des envies qui grandissent avce le temps. Il y a des pulsions qu'on controle comme on le peut. Il y a des jours où on n'est plus maitre de soi. Il y a des jours comme ça où vous flottez douloureusement. Il y a des impressions étrange de douleur libératrice et bénéfique. Il y a parfois des sensations agréable dans la souffrance qu'elles vous infligent. Il y a des choses que vous pensez auxquelles vous aimeriez mieux ne pas penser. Il y a des matinées avec et des après midi sans. Et inversement. Il y a des choses qui vous traversent et vous ne savez pas pourquoi. Il y a des milliers de phrases que vous notez partout pour ne pas oublier. Il y a des gens comme ça qui vous font tourner la tête jusqu'à ce que vous ayez envie de vous jetter dans leur bras pour que ça s'arrête de tourner. Il y a des choses que vous n'osez pas faire parce que vous en avez peur. Il y a des choses quqe vous adorez et ça n'a aucun sens.
Aujourd'hui en histoire, mes doigts ont laissés mon stylo glisser sur le papier glacé du cahier pour écrire ces bouts de choses.
" Une pointe acérée pique à intervalles irréguliers la machine à générosité que je sens pulser dans ma poitrine qui manque de se déformer sous la choc que ta vision inflige à ma boite à penser un peu rouillée."
Et puis il y a ce garçon. Que je fixe sans arrêt. Que je cherche du regard à chaque pause. Il m'obsède. Et tout celà à cause d'une minuscule resemblance avec un autre qui a longtemps occupé mes pensés. Il les occupe dailleurs encore assez souvent sans que ça ne soit envahissant. Son gilet blanc avec des lignes vertes qui forment des carreaux, son écharpe rouge, son pantalon kaki... Au début bien sûr tout était du à sa resemblance, mais maintenant. La resemblance est passée, je m'y suis faite. Et c'est encore pire. J'ai juste envie de le connaitre. De savoir comment il s'appelle. C'est fou ce que les obscessions peuvent vite tourner et prendre un nouveau sens.