Mercredi 30 mai 2007 à 14:39

Chapitre 2

16 ans. Quel âge pourri. L'âge où tous vos petits problèmes vous ratrapent, vous courrent après en vous appelant par votre prénom. Vous vous retournez, et vous le voyez, ce problème, votre problème. Vous ne voulez pas en entendre parler alors vous courez. Vous courez le plus vite possible mais ça ne suffit pas. Il vous attrape par le bras, vous force à vous retournez et à le regarder. Vous ne voulez pas le regarder, vous ne voulez pas voir ses yeux. Trop tard, un coup d'oeil furtif d'une micro seconde pour vérifier la couleur de ses yeux. Trop tard. Vous vous effondrez sur vous même en pleurs, à genoux. Vous vous êtes souvenus, vous ne vouliez pas, mais vous vous petes souvenus quand même. Maintenant vous pendant au bout de son bras. Assis par terre, les yeux en larmes, le coeur en complet désarois, les lèvres tremblantes. Et lui. Ce problème. Ce problème qui vous tient encore le bras. Il voudrai vous consoler, savoir trouver les mots justes... Mais non.

Mon problème à moi s'appelle Jean Batiste. A vu d'oeil il relève plus de la friandise révée que de la bête noire. Mais c'est un gigantesque problème. Il m'a ratrrapé à la fin des cours. Lui, resplendissant au premier coup d'oeil. Un jean qui lui tombe suffisemment bas pour quq'on puisse voir la naissance de ses fesses et un beau caleçon. Un T-Shirt gris, comme ses yeux. Ses yeux, on ne les apperçoit pas tout le temps, à cause d'une mèche de cheveux châtain-rousse. Ses cheveux ont poussés, lui aussi, il doit bien avoir pris une dizaine de centimètres. On dirait qu'il a un peu maigris aussi. Mais c'est toujours Jean Batiste. Mon Jean Batiste.  A travers mes larmes je le dévisage. Ses joues, ses taches de rousseur, sa bouche... Sa bouche; ça n'a jamais été une simple et vulgaire bouche, non, c'est le fruit de l'intelligence des mots qui en sortent, de la justesse de ses phrases. Son cou. Son cou...le comble de sa sensualité. Le point précis où je lui révélais ma passion, mon amour, mon désir. Et cette main qui me tient toujours le bras. Cette main, qui autrefois caressait mes chveu, mes lèvres et dessinait si bien mes hanches...

Ses lèvres tremblent. "Clara..." J'ai frémis. Il l'a vu. Je n'aurai pas dû mais j'ai frémis. "Allez relève toi" Non je ne me relèverai pas, je n'en ai aucune envie ! Son autre main jusqu'ici restée balante au bout de son bras agile me prend par la hauche pour me forcer à me relever. Je suis pathétique. Des larmes ruisellent toujours le long de mon visage pour couler dans mon cou. Mes cheveux sont en bataille. Mon pantalon de toile noir tombe légèrement sur mes hanches. Mon pull rouge avec ses mailles trop grandes, est lui aussi trop grand. On devine en dessous un T-Shirt gris, troué, usé. "Clara , écoute..." Tais-toi mon Dieu tais-toi ! Silence. Plus rien. Il se tait, ne bouge plus, ne respire plus. Je suis pendu à ses lèvres. Pas au sens figuré. Il m'avait relevé doucement, une main sur mes hanches, l'autre autour de mon bras. Il répétait mon prénom. Je voulais qu'il se taise. Je n'ai rien trouveé de mieu pour le faire que l'embrasser. Un baiser qui aurait dû ne rien exprimer. Un baiser sans passion. Non.

Je ne suis plus amoureuse de lui, je ne l'ai jamais été. C'est moi qui lui ai dit de partir parce qu'il m'étoufait. Alors pourquoi suis-je à présent collé à lui ? une main dans le bas du dos à la naissance des fesses, une autre dans ses beaux cheveux, et je pleure toujours. Je me resaisis, ça y est, je me décroche de lui. Trop tard. Il n'était venu que pour un chose, être sûr qu'après trois mois sans le voir je ne l'aimais vraiment plus. Trop tard. Il sait. Il a compris. Je l'aime. Je ne devrai pas. Mais je l'aime. Il y a trois mois je lui ai dit que tout était fini que je n'étais sorti avec lui que pour ne plus être tout seule. Je ne mentais pas. C'était vraiment la raison pour laquelleon était sorti ensemble. En trois mois de rupture, les choses avaient changées, évoluées. En trois mois qui m'avaient paru trois ans, pas une fois je n'avais regretté. Je repensais de temps à autre à lui et à moi. Pas à nous. Il n'y avait jamais eu de nous. Mais lui et moi. Jean Batiste et Clara. Tout le monde disait qu'on allait très bien ensemble. Pour leur donner déraison je l'ai laissé. Là. Ici même. Sur ce troitoir. Un peu plus loin. Devant la boulangerie. On se regardait dans les yeux exactement comme maintenant. On s'est embrassé et caressé et enfin je lui ai dit "c'est un baiser d'adieur. Alors adieu Jean Batiste". Et je suis parti lentement. Espérent secrètement qu'il me ratraperait. Qu'il ne tiendrait pas assez à moi pour me laisser partir parce que je l'avais décidé. Mais non. Il m'aimait trop. Il m'aime trop. Assuré qu ec'était pour mon bien, mon bonheur, il est parti lui aussi.

Et là. Maintenant. Il a compris que je dépéris un peu plus chaque jour sans le voir. Nous nous regardons droit dans les yeux. C'est comme si il n'y avait que nous ici. Devant la grande horloge. Mes larmes coulent encore mais ne naissent plus. Je ne pleure plus. Mes yeux sont craintifs, mais pas assez pour détourner mon regard. Non. Pas assez. Je soutiens le sien. "Tu es toujours aussi téméraire.

-Tais toi, tais toi ! hurlement de peur de ma part. J'ignore qu'elle peur, mais j'ai peur.

- C'est pour ça que tu m'as embrassé hein ? Pour que je me taise.

Stop des pleurs, des larmes, des frissons, des tremblments, tout.

-Je t'aime Clara. Après tout ce que tu m'as fait je ne comprends pas très bien pourquoi ce sentiment persiste, mais il persiste.

-Tais toi !"

Fin de la conversation. Il m'enlace. Au début je reste les bras ballants, puis je lui rend son étreinte. Je lui rend cet amour, cette raison de vivre qu'il m'insufle.

Par Ta tite choute chérie le Jeudi 31 mai 2007 à 15:21
Vas-y arrete, sa me fait pleurer... Snif ! trop beau... C'est ce genre d'histoires que je me raconte pour m'endormir...
Pourquoi faut-il toujours souffrir pour ce rendre compte des choses ? On est pas heureux si on n'a pas souffert avant. Regarde les films d'amours : d'abord on souffre, ensuite c'est la guerre, et enfin on tombe dans les bras l'un de l'autre... Dans la vrai vie, mistere...
Par Lalie (re) le Jeudi 31 mai 2007 à 15:33
Aie. maintenant je vais te souler pour que tu m'écrive la suite, et après, je te publie. Tu signes chez moi hein ? Oublie pas de protéger ton oeuvre : il ne manquerai plus qu'un nous la pique sous le nez !!! Reu !! Attention people : DON'T TOUCH !!!

Par Code Promo Uber Premiere Course le Samedi 5 septembre 2015 à 20:28
Avez vous un lien pour que je puisse télécharger l'article en PDF ?
Par serrurerie paris 15 le Lundi 7 septembre 2015 à 6:58
Excellent article je vous soutient .
 

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