Mardi 12 juin 2007 à 14:47

Chapitre 6

Sur la route qui mèe à la maison de Maya, nous discutons. Je lui parle du ,oubeau magasin de vinyles qui vient d'ouvrir, des derniers films que j'ai vu... Je ne lui ai encore rien dit pour Jean Batiste. Je me demande si elle n'est pas déjà au courant. Quoi qu'il en soit je ne veux pas lui dire maintenant. Pas en marchant, je lui dirai quand nous serons arrivées. Chez elle. La maison de Maya. Bien que située en pleine campagne paumée, elle a tout du palais ou de la jolie villa rêvée. Elle est immense, composée en tout de trois bâtiments.  Le bâtiment principal sert à toute la famille. Un peu plus loin, dans le jardn un petit sentier de graviers mène à un autre bâtiments. Plus petit, construit sur un seul étage. C'est là que vit Maya. C'est sa petite maison privée, elle y a sa chambre, son atelier, sa salle d'eau et un petit salon. Dans cette petite maison on passe d'un univers à l'autre. Le salon est un salon, il n'a rien de spécial. L'atelier est très moderne : des fauteuils en poire, des néons partout, de la lumière de toute les couleurs et puis bien sûre il y a sa chambre noire. La chambre à photos. La salle d'eau, c'est juste une salle de bain peinte dans des teintes vert d'eau. Et puis il y a la chambre. La chambre de Maya. Magnifiquement meublée, très kitch, très colorée, très orientales aussi... Au beau milieu de sa chambre trône un canapé rouge vif en forme de lèvres, au dessus pend un lustre de la même couleur dégageant ainsi une couleur très chaleureuse. Et puis il y a aussi son tapis rouge à poils longs. Quand je vien chez elle on passe la moitié de notre temps sur ce tapis. Ce tapis tout doux en forme de fleur. C'est justementy que nous nous installons une fois de plus. Elle sur le tapis, au sol, moi sur la canaoé. Je n'aime pas être près du sol, je ne me l'explique. Je n'aime pas ça, ça s'arrête là. Quand je reste dormir chez elle, elle installe un gros matelas d'eau au sol et dors dessus, elle me laisse toujours son lit. Que j'aime son lit. Son lit en fer forgé avec toutes ses arabesques. Et les rideaux aux couleurs éclatantes donnent toujours cette impression de complicité et de douceur. Maya, c'est la reine des breloques. Elle décore tout avec n'importe quoi. Sur chacun de ses rebors de fenêtres sont posées des bougies. De bougies aux couleurs exotiques tout comme leur odeur de fruits. Elle allume souvent les bougies à la fraise et à la mangue.

Je lui parle de tout, une fois de plus. Et elle me parle de sa vie au lycée. Des cons et des crétins de sa classe, de ses amis qu'elle vient tout juste de trouver alors qu'on est à la fin de l'année. Toutes ses amies vont en L, Maya, elle va donc en S.C'est dommage elle a un talent incroyable pour tout ce qui est du domaine artistique. Elle me parle de toutes les filles Bon Chic Bon Genre au style Sai,te Nitouche et qui passe leur temps à se faire les ongles ou a pleurer à cause de leur mec. Ah, ça y est, on arrive au sujet, les mecs. Allez je me lance, il le faut. Je suis sure que ça va lui faire plaisir et qu'lle va être heureuse pour nous.

"Maya ?

-Mouais ?

-Il faut que je te dise quelque chose.

-En fait moi aussi, mais vas-y, commence.

-Je... je me suis remise avec Jean Batiste.

Gros blanc. Long silece. Lente réflexion. Elle cherche ses mots, elle cherche à comprendre. Elle réfléchit encore, puis enfin :

-Depuis quand ?

-A peu près trois semaines.

-Mais pourquoi tu me l'as pas dit au téléphone ?

-Parce que je voulais te le dire de vive voix, je trouvais que c'était mieux. Non ?

-Si, mais , ouais, euh, ça fait un choc !

- Je sais mais je suis tellement heureuse.

-Oui, moi aussi je suis heureuse.

Elle a dit ça comme ça. Sans rien, sans aucune expression de bonheur, de joie ou même d'exaltation quelconque. J'ai même eu l'impression que ça ne lui faisait pas si plaisir que ça. Mais qu'en est il vraiment ? J'ai un peu peur de ne pas savoir, sa réaction me laisse perplexe. Elle assure qu'elle est heureuse, mais au fond, je pense que ce n'est pas vraiment le cas. Mais pourquoi ? J'aimerai comprendre...

-Alors, Maya, c'est quoi cette chose que tu voulais tellement me dire ? Tient, mais c'est vrai ça, Jean Batiste aussi voulait me dire quelque chose l'autre jour... Oups. Bon, il faudra que je lui demande. J'espère que c'est pas un truc chiant ou gnangnan ou niais aou autre chose dans le genre.... Donc ?

-Donc ?

-Ben oui, qu'est ce que tu voulais me dire ?

-Euh, non, rien, en fait c'est vraiment pas important.

-Quoi ? Ca ne peut pas être encore plus choquant que le fait que je me sois remise avec Jean Batiste alors vas-y.

-Si ça peut, et en plus de pouvoir c'est vraiment choquant !

-Mais dis moi putain merde !!!

-Euh, bon, c'est pas facile à dire... du tout. Mais je veux que tu le saches, t'es ma meilleure amie et je tiens beaucoup à toi.

-Qu'est ce que t'as fait ? A t'entendre on dirai que t'as commis un meurtre, ou que t'as perdue ta virginité ou même que t'es enceinte. Oh merde dis moi que c'est pas ça !!!

-Non, c'est pas ça...

-Ouff, bon, de toute façon ça m'auraio étonné. C'est comme si j'avais dit qu'il se passait quelque chose avec Jean Batiste.

-....

-Dis moi que c'est ridicule par pitié Maya !

-....

-Je commence vraiment à m'inquiéter là tu voies et comme en plus tu ne me réponds pas....

-.....

-Maya !!!

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