Cette nuit j'ai fait un drole de rêve. Les gens disent qu'ils aiment bien mes rêves parce qu'ils ont cette fanaisie assez surprenante, mais qu'est ce que j'y peux finalement.
Cette nuit je marchais dans une forêt, elle était belle, lumineuse, verte, humide. Et soudain une grenouille me barre la route. Je ne voyais que ses yeux gris. Tout était noir, je ne distingais que sa forme envahit de noir et ses yeux gris qui scintillaient.
"Ma petite tu n'as pas le droit d'être ici. Ici c'est le royaume enchanté et tu n'y as pas ta place. Vas t'en. Cet endroit n'est pas pour toi. Personne ne t'attend ici. Cette endroit est empli de bonheur ne viens pas le souiller avec tes larmes dégoutantes pleines de désespoir. Tu as beau être une princesse et une fée tu n'amène que le malheur. Tu es inccapable de trouver un prince ou une grenouille. Tu n'aimes que les ogres. Pas étonnant que tu pleures autant. Tu aimes être rejetée. Tu ne pourras pénétrer ici que lorsque tu aura enfin oublier l'ogre qui te dévore le coeur. Et puis il te faut aimer les princes et les grenouilles, sinon eux non plus ne t'aimeront pas. Tu es bien pitoyable ma petite. Pauvre princesse qui pleure pour un rien. Mais moi non plus je n'ai pas le droit d'être ici. Je n'en ai pas le droit parce que je t'aime profondément moi. Et regarde, j'étais prince, et je suis grenouille. J'étais aimé, je suis détesté.
-Mais quel est ton nom ? Si tu m'aimais tu ne me dirai pas ça, tu mens, comme tout le monde.
-Tu voies, tu ne te rappelles même pas mon nom. Et sais-tu pourquoi tu ne voies que mes yeux ? Parce que le reste de mon corps est néan, tu ne te souviens que de mes yeux. Maintenant si tu ne me crois pas, alors avance encore je t'en prie, mais tu périra. Moi je suis condamné à garder cette entrée pour t'avoir aimé et t'aimer encore. Maintenant pars enfant du malheur. Tu es maudite, pars, pars vite."
Je n'ai pu que pleurer et partir en courant. Alors je m'éloignais de la belle foret pour me retrouver dans un monde cauchemardesque où habitaient les hombres, les bêtes et les monstres. Curieusement je m'y sentais chez moi.
tout cet univers est mien !