Vendredi 21 novembre 2008 à 20:55

Si si, je vous jure, parfois moi aussi j'en viens à m'envier dans mon bazard sentimental.
C'est fatiguant, amusant, embêtant, lassant, et tant d'autres choses.... Mais au moins ce n'est pas si prise de tête que ça.
Et puis quand ça ne va pas fort, j'ai toujours autre chose à quoi penser, et PAF...
.....Sarah décolle direct pour Niaisland, là où les sourires vous donnent envie de rendre votre 4h tellement ils sont mielleux et dégoulinant de bonheur... Mais ça fait du bien.
Il parait que quand je regarde ce jeune homme à la peau yaourt et aux lèvres framboises j'ai un petit sourire en coin. C'est dramatique, je ne le réalise même pas. Tant pis c'est comme ça. Et je souris quand même.
Il semblerait que souvent j'ai un sourire triste au coin des yeux, comme un regret, comme une chose que je voudrai faire, mais que je sais que je ne pourrai jamais réaliser, parce que je ne suis pas comme ça.
Apparemment j'ai une sorte de feu dans les yeux, ou d'étoile filante, qui quand ils sont là tous les deux est à son paroxisme de folie et danse gaiement de l'un à l'autre. Et même, quand le magicien n'est pas là, le feu couve au fond, mais est toujours là, pourtant quand c'est le charmant yaourt framboise qui disparait l'étoile filante s'écrase dans des terres lointaines et sa divine lueur disparait avec elle.

Je suis sûre que vous ne me croirez pas, ou que ça vous amusera, et dans un cas comme dans l'autre tant mieux, mais je ne sais pas si je suis encore capable de distinguer un gentil, petit, mini, rikiki béguin d'un bon gros coup de coeur. Je ne suis pas certaine même d'avoir encore les pieds sur terre, quand mon esprit vagabonde vers ces deux enveloppes spirituelles j'ai la tête à l'envers.
Mais que voulez-vous c'est doux comme sensation, c'est comme de voler, de se retrouver en l'air, de ressentir un certain flottement pour à peu près tout, et de se relâcher, enfin.

C'est dingue, mais, sans ce fouilli dans ma pompe à sentiments, je crois que je ne serai pas la même, et même je crois que je n'aurai jamais été la même, c'est comme les parfums, vous savez, ou les bouquets de fleurs, il y a un élément principal autour duquel tout se construit, il se pourrait bien que pour moi ce soit ce bordel magnifique, ce bazard sentimal qui rythme ma vie, mes jours, mes nuits, mes cauchemards et mes rêves, mes gentillesses et mes méchancetés....
Au coeur des choses il y a les tiroirs amoureux en bazard, les regrets et les souvenirs qui dépassent comme les petites culottes de mes tiroirs à sous vêtements, et puisque le bazard engendre le bazard, roulé en boule, frippé, plié, mal mené, il y a le reste : mon enveloppe, mes pensées, ma vision des choses, mes rires, mes dégouts, mes rêves...

Mon coeur est un tiroir à sous vêtements d'où dépassent quelques petites culottes et même certains soutient-gorge...
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