Lundi 19 mai 2008 à 22:02

Le coeur en cavale.
A Dieu. Au secours.
Mes pleurs se noient dans un vaste sourire,
Que je veux enfantin et qui n'en est pas moins.
Plus rien ne compte au loin,
Pas même les fruits en train de murirent
Et les nuages chaque jour plus lourds
Juste un puissant râle.

Et tu t'acharnes encore,
Oh, géant capricieux,
Sur mon pauvre cœur malheureux,
Tu ne t'en lasse pas et le dévore.
Tant d'autres attendent leur mort,
Alors pourquoi ne pas les satisfaire
Et me laisser en jachère,
Au pied des sycomores.

Pourtant qu'il est doux,
D'entendre le grognement de tes dents,
Qui déchiquètent mon palpitant,
Qu'il est bon ce cri strident,
Oh ogre que ton rire est plaisant,
Mon corps est mou,
Tandis que tu avoues
Que tu ne désirais que nous.

A mon monstre, mon ogre, celui vers qui je me tourne sans y penser. Merci de me donner la force et le courage sans le savoir d'écrire encore un peu.
Je suppose que le cours de français d'aujourd'hui m'a un peu perturbé, on a parlé du croque-mitaine, et je me suis rendu compte que c'était le seul monstre qui m'avait toujours à la foi terrifié et que j'avais toujours aimé... C'est une vieille histoire... Une prochaine fois je vous la raconterai.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://petite-fee-de-pluie.cowblog.fr/trackback/2566626

 
Créer un podcast