Jeudi 30 août 2007 à 15:15

(Petite parenthèse : cette histoire date de mon année de quatrième c'était donc il y a 3 ans...)

Un près pour deux

Elle était là, étendue, comme à son habitude, alongée dans l'herbe encore un peu fraiche, les jambes légèrement repliées, la main gauche posée délicatement sur le coeur comme pour écouter ce qu'il avait à dire, la main droite à côté de sa tête, paume tournée vers le ciel. Sa tête était inclinée vers la gauche, ses yeux rivés sur le ciel bleu parsemé de quelques nuages semblables à du coton. Son regard était vide de toute expression, comme si son âme avait quitté son corps. Elle semblait si sereine et si paisible qu'il n'osait pas l'approcher de peur de la déranger et de lui faire perdre cet air de créature magnifique venue d'ailleurs. Elle parlait souvent de ce qu'elle voyait en chacun. Elle avait une façon de parler, d'écouter et même d'être qui la facinait. Lui, il était son meilleur ami. Un garçon comme les autres qui avait besoin de fermer les yeux pour rêver, s'évader de ce monde froid et hypocrite. Son bonheur à elle résidait là, dans ce près. Elle était incomprise de la pluspart, rejettée à cause de sa différence, de cette rêverie qui ne cessait jamais de plâner au dessus d'elle. Aucun garçon ne s'était jamais intéressé à elle. Les garçons avaient tous cette étrange fierté qui ne leur permettait pas d'être amoureux d'une fille un peu trop grosse ou trop maigre, ou trop excentrique. Celà la rendait triste et laissait pointer une touche d'amertume dans son regard. Il est vrai qu'elle n'était pas comme toutes ces lolitas qui se préocupe sans arrêts de leur ligne et de leur cheveux, mais lui il l'aimait. De nombreuses fois il avait tenté de lui avouer, mais y renonçait à chaque fois. Celà faisait longtemps maintenant qu'il avait cessé de la voir comme son amie. Celà faisait vraiment trop longtemps qu'il voulait lui dire la vérité, trop longtemps que son coeur faisait des sauts périeux en la voyant. Il la rejoignit et s'assit à côté d'elle. Surprise elle se releva.

"Il faut que je te dise quelque chose.

-Je sais. Alors ça y est tu t'es décidé.

-Tu sais ?

-Bien sur, ça se voit dans tes yeux.

-Mais...

-Allez dis le puisque tu es là pour ça."

Cette fois encore il ne pu pas, aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Alors il se tu et la regarda dans les yeux. Ce regard faillit la tuer. Elle pensait pouvoir faire face à une déclaration, mais pas à un regard. Un regard en dit souvent bien plus que des milions de mots. Nina était complètement désemparée, paniquée. Son meilleur ami. Son meilleur ami, Jérome l'aimait. Elle se leva brusquement et ne pouvant plus soutenir ce regard, recula lentement, fermant les yeux et secouant la tête de gauche à droite. Elle se retourna et couru. A travers les hautes herbes de ce champs envahit pas quelques floppées de coquelicots. Un instant elle ralentit et regarda par dessus son épaule, il était resté là-bas. Assis dans l'herbe. Le voyant ainsi elle poursuivit sa course, et bientôt de chaudes larmes lui coulèrent le long des joues. Depuis le temps qu'elle espérait qu'un garçon s'intéresse enfin à elle il fallait que ce soit son meilleur ami. Elle courait toujours, puis le souffle coupé, elle s'arrêta à la bordure d'un champ voisin du près. Elle resta assise là longtemps. Recroquevillé sur elle même, la tête entre les mains, les yeux dans le vague, à réfléchir. Le vent venait lui caresser le visage comme un ami séchant vos larmes. Nina était prise entre deux choses. D'un côté il y avait son meilleur ami, son confident qu'elle ne voulait pas perdre. De l'autre il y avait Jérome, le garçon qu'elle aimait depuis leur rencontre mais à qui elle n'osait parler de celà. Cessant de réfléchir inutilement elle décida d'agir, de lui avouer et de lui promettre de rester à jamais son amie même si celà tournait mal. Alors elle retourna dans le près où elle espérait que Jérome l'attende encore. Il était toujours là, assis, le regard embrouillé tout comme le cerveau. Elle s'accroupit en face de lui. Alors qu'il relevait la tête elle le prit dans ses bras.

"Je t'aime Nina, et tu ne peux rien faire contre ça.

-Tu sais Jérome il est possible que je t'aime aussi."

Alors déserrant leur enlaçade, Jérome l'embrassa timidement. Il sentit les lèvres de Nina s'étendrent dans un sourire ravi. Ils s'allongèrent tous deux dans l'herbe, heureux. Pourtant ils n'étaient pas appaisés. Alors ils s'embrassèrent encore et encore, et restèrent là, dans ce près toute la nuit. Aux premières lueurs de l'aube, les chaleureux rayons d'un soleil encore timide vinrent tirer du sommeil Nina et Jérome qui dormaient l'un à côté de l'autre, main dans la main. Fatigués de ces sentiments exténuant et de leurs confessions respectives ils s'étaient endormis, comme deux enfants incappables de tenir une seconde de plus.

Quelques années plus tard, Nina racontait en chanson cette première histoire d'amour au titre d'"Un près pour deux."

J'ai l'impression que c'est super cucu.....

Par jai-aussi-mon-secret le Jeudi 30 août 2007 à 15:22
peut etre que c'est cucu ?
en tout cas j'étais à fond dedans =)
Han ... ca fais rever :p
Par jai-aussi-mon-secret le Jeudi 30 août 2007 à 15:23
puis en meme tps t'étais en 4 eme , t'as muri entre tps je suppose : :p
bisous
Par cle-in-Wonderland le Vendredi 31 août 2007 à 11:58
Moi je prefere dire cucu la praline ! XD Parcque la praline c'est bon donc tu vois ! En gros c'est bon quand on lit ! Quoi que la Praline... Y a meilleur ^^"

Comme par exemple... Les dragibus ^^ Alors on dira ! C'est cucu les dragibus <3

Tu as compris ce commentaire =P Si Wii tu auras un Bonbon^^
Par Ta coco le Samedi 1er septembre 2007 à 12:24
Cucu les dragibus ? J'adopte cette expression !
je ne suis pas la seule fana de dragubus !! hipe !!
Par petite-fee-de-pluie le Samedi 1er septembre 2007 à 12:27
Voyon ma coco c'est un monsieur jeune homme pas une mademoiselle jeune fille !
^^
 

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