Ce soir, c'est les vacances. Deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles je vais bosser comme une dingue parce que ces enfoirés qu'on appelle des profs nous ont surchargés. Tant pis, je vais faire ce que je peux.
J'écoute en boucle Indochine, c'est tellement bon.
J'écris peu à peu la suite de Saute pour le concours de français, je me suis dit que finalement ce serait sans doute la plus simple à finir et puis pas mal de monde semble penser que c'est la meilleure ou l'une d'elle en tout cas, alors allons-y.
Entre temps j'ai relu pas mal de textes, j'ai eu du mal à croire que c'était moi qui les avait écris. Ca m'a fait tellement mal au coeur quand je les ai lu, je me suis dit que a ne pouvait pas être de moi,q ue ça ne pouvait pas autant me remuer les tripes alors que ça venait justement de celles-ci, il faut croire que si. Finalement écrire c'est aussi bon que de relire ses textes après tant de temps, et puis il faut avouer que j'ai une mémoire de poisson rouge, peut être même deux... ^^
Une journée comme on les aime et ne les oublie pas. J'avais presque l'impression qu'aujourd'hui était mon dernier jour au lycée, qu'on avait eu notre bac et qu'on partait au loin, chacun sur notre chemin, en espérant que quelque part ils puissent se rejoindrent. J'avais l'impression de flotter te de m'élancer vers une vie de soulagement, sans toutes ces choses compliquées qui ne servent à rien, comme un retour à la base, comme une libération. Comme si je pouvais enfin faire et dire tout ce que je pensais sans me faire fusiller comme maintenant. Peu m'importe ce qu'il advient de ces années de lycée, je suis pressée que ça se finisse et que la vie continue, je tourne en rond comme un vieux chat en cage et je n'aime pas ça. J'ai le sentiment de ne pas évoluer, d'en rester toujours au même point, mort.
Je veux vivre plus que ça, plus que ces histoires ridicules d'amourettes, d'amitié compliqué, de déchrirure, je veux plus.
Et ce soir, j'ai les yeux grands ouverts.