Samedi 22 mars 2008 à 19:51

Tout recommence à l'infini, sans arrêt.

Ce soufle glacé dans ma poitrine quand je suis malade.

Le sang qui coule de mes jambes parce que je me suis encore une fois gratter jusqu'au sang.

Mon mal de crâne après avoir fait des Maths.

Mon coeur qui se déchire dans un cri de douleur à repensant à des choses tristes que je ferai mieux d'enterrer sous mon lit avec mes vieux démons.

Mon mal de mains après avoir trop écrit.

Tout recommence sans fin.

Même la mort ne nous laissera pas.

Si je devait mettre une photo, ce serait certainement une goutte d'eau que mes yeux sont en train de lâcher...

Vendredi 21 mars 2008 à 15:55

Et je sens mon coeur ramollir et fondre comme du chocolat, bientôt il va se caraméliser et je ne pourrai plus rien faire. Mais que faire d'autre que d'attendre et de voir ? Moi je veux savoir, je veux voir le monde changer et évoluer, je veux les voir heureux, tant pis si ça doit me faire du mal.

Je suis jalouse comme une gamine de 5 ans qui pleurniche parce que sa copine a eu ce qu'elle voulait avant elle.

Et sous la jalousie, le besoin et la beauté de l'écriture jaillissent.

Mercredi 12 mars 2008 à 21:32

Toutes ces phrases qui me reviennent tête, je ne sais même pas d'où elles sortent mais elles sont chacune pour une personne différente et c'est bisare.

J'ai très envie de t'embrasser.

Je veux le voir.

J'espère qu'il ne m'a pas oublié.

Et toi, qu'est ce que tu es maintenant que je ne suis plus là ?

Courir encore un peu comme avant, fière,sans penser à rien.

Remet la musique dans tes oreilles et écoute pas ce que je vais dire.

Ne me crois pas, arrête de croire tout ce que je dis c'est pas vrai, je mens comme je respire et même pire.

Ne pas penser à lui, si je pense à lui je suis perdue, je suis en cure de désintox, hors de question que je pense à ma drogue...trop tard.

Cette nuit encore le grand précipice va me happer et je vais me réveiller le coeur battant comme jamais avec dans la tête la seule image de ces yeux magnifiques et de ces mains qui m'attiraient vers le fond.

Est ce qu'un jour moi aussi une grande girafe viendra me cueillir du haut de mon fraisier ?

M'approche pas, je suis empoisonnée, je vais te détruire. Reviens je veux te voir.

J'ai tellement envie de te toucher, mais t'es intouchable imbécile, à chaque fois que je te regarde de loin, chaque mèche de cheveux qui se dirige vers moi et un nouveau pique qui traverse mon coeur.

Je peux pas décrocher. Tant que je n'y pense pas ça va, mais à partir du moment où j'y pense, c'est une obsession.

Mais c'est écrit idiote sur mon front ou quoi ? Je veux pas te voir, je t'aime tellement que je te déteste.

Pitié j'arrive pas à te parler mais tu voudrai pas deviner, lire dans mes yeux un peu pour une fois, histoire de comprendre, que j'ai pas à vider mon sac ?

Et voilà ça recommence, pourquoi tu peux pas disparaitre pour de bon de ma vie.

Et comment ce serai si jamais je ne t'avais parlé ? Est ce que je serai comme je suis aujourd'hui ? Est ce que je serai aussi fragile ?

Et les étoiles qui dansent au dessous de nos corps délaissés par la vie rient joyeusement de la laideur de nos âmes perdues.

Je crois que je pourrai te sauter dessus si t'étais devant moi.

J'ai froid et je déprime quand je te parle pas assez souvent.

T'es plus qu'un soleil pour moi, t'es une étoile, t'es mon astre, ma lumière, mon énergie et je sais pas comment j'ai fait sans toi.

Je ne t'apporte rien, pourtant tu t'évertue à la croire, sois pas idiot, je suis rien qu'une imbécile.

Quand je m'endors je sers encore très fort mes mains sur mon coeur, espérant sans doute contenir ses battements chaotiques, et tu sais pourquoi ? Parce que je pense à toi, mais c'est mal parce que je ne devrai pas penser à toi. Je ne devrai plus t'aimer, mais je t'aime encore tellement.

Le destin joue contre moi, mais moi je me joue du destin. Je n'abandonnerai pas, je ne laisserai pas tomber, je t'aurai, je te le dirai, je te le dirai encore une fois et tant pis si ça doit me détruire, un jour ou l'autre qu'elle importance ?

Je vais enfermer mon coeur dans la boite de Pandore, je te la donnerai, comme ça, quand tu l'ouvrira, car tu l'ouvrira j'en suis persuadée, tu saura que je suis vraiment à toi jusqu'à ce que je décide de reprendre mon chemin, et peut m'importe que nos chemins prennent des directions inverses, je couperai  travers champs pour retrouver ma route quand tout sera enfin fini. Je n'ai pas tourné la page.

Et maintenant je m'en vais dormir en pensant encore à toi. Crétin.

Bonne nuit les gens, finalement je suis fatiguée d'avoir écrit tant de conneries et de choses qui tournaient en boucle dans ma tête. A demain.

Mardi 26 février 2008 à 12:43

Le coeur en fête j'ai une soudaine envie de danser.

De plus en plus envie d'apprendre la valse, le tango et le flamenco.

De plus en plus envie de voyager, de partir d'ici où j'ai presque toujours vécue.

De plus en plus envie de rire et de sourire, de chanter et crier mon bonheur.

De plus en plus envie de dessiner, je m'y remet.

De plus en plus envie d'écrire mais les mots ne viennent que lorsque je dors.

Le coeur en fête et le cerveau en explosion je suis heureuse.

Jeudi 14 février 2008 à 15:55

Tous les jours je m'incris quelques phrases sur le bras, à l'intérieur du poignet, sur les veines. Au stylo rouge, comme si du sang avait coulé de mes veines pour former ces quelques mots. Lundi "je suis curieuse". Mardi "je suis jalouse". Mercredi "je suis en vie". Jeudi, aujourd'hui "j'ai le coeur qui se serre". Et n'allez pas imaginer que c'est à cause de la Saint Valentin, non, c'est juste qu'aujourd'hui, durant toue la journée j'ai sentie cette délicieuse impression que mon coeur se serrait dans un étau, se serrai à en exploser. C'était fort, c'était doux, c'était bon.

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