Vendredi 19 octobre 2007 à 18:52
Peu de gens se soucient de nous. Et ceux qui se soucientde nous, nous ne les prenons pas au sérieux. Nous croyons qu'ils font ça par politesse uniquement, alors qu'en vérité, ils nous apprécient réellement et se préoccupent de nous. Souvent, lorsque nous sommes l'un face à l'autre, cette personne tellement adorable ne nous parle que très peu, pour des choses d'une banalité absurde, mais elle nous observe de loin. Elle pose ses yeux attentionnés sur nous, l'espace d'un instant à peine, histoire de vérifier que nous allons bien, que nous sommes en vie, que nous ne sommes pas en train de nous ouvrir les veines, assis sur notre chaise, entouré d'amis et de gens sans importance. Et c'est seulement une fois loin de cette personne, par mail, msn, texto qu'elle nous pose desquestions, qu'elle nous parle un peu plus librement... Et c'est seulement là qu'on ose un peu se confier, trois fois rien, juste un peu se laisser aller, dans un moment de détresse et de faiblesse intense. Et on se sent bien, affaibli,con,misérable, mais bien. Après, quand on se croise, on ne sait plus quoi penser, on essaie de cacher quand on va mal,mais on ne peut être vigilent tout le temps et dans des moments de malaise on se laisse un peu aller, a avoir les yeux qui brillent de tristesse. Et on veut dire merci. Ce moment où on dit merci on l'arevu des milliers de fois dans sa tête parce que ça parait tellement évident. Ce tout petit instant durant lequel on dit merci, avec un sourir timide et un petit baiser tout gentil déposésur la joue. Mais non, on est bloqué. Parce qu'il y a toutes ces filles autour 24H/24 et quand c'est pas les filles, c'est les potes....alors on sourit, juste parce qu'on a peur d'aller le voir et de dire merci.
Alors je le dis maintenant.
Merci Alex, merci pour tout, le week end dernier, cette semaine. Le bisou tu l'aura quand j'y arriverai.