Mercredi 16 avril 2008 à 13:28

En ce moment des larmes de joies dégoulinent sur mes joues rondes et rosies par je ne sais quelle émotion étrange et infantile. Mon corps est tout tremblant, secoué comme par de grandes vibrations colorées qui semblent ressurgir de mon intérieur oublié sous forme de rire. Mes bougies à la fraise envahissent mes narines et soulèvent mon coeur, mes lèvres paraissent se rougirent elles aussi. Aujourd'hui il fait beau. Cette journée sera encore magnifique. Peu importe le temps. Il fait beau dans ma chambre, il fait beau dans ma tête, il fait beau dans mon coeur, il fait beau dans mes mains, il fait beau dans mes yeux. Les couleurs se distinguent de plus en plus, un vert, un marron. Peut être vont-ils réellement finir verrons. Et je me rappelle encore que Jordane aime les regarder au soleil pour mieux distinguer cet étrange phénomène qui semble agrandir sa bouche en une banane rose et blanche. Tout va bientôt changer. Parce que je le veux. Parce que j'en ai envie. Parce que je sens que le moment est venu. Ici des millions d'émotions qui germent, et des mots qui naissent dans mon coeur, prennent un sens dans mon cerveau, se disperssent sur le clavier et reprennent forme ici. Je viens de manger mais j'ai encore faim. J'ai faim de la vie, de son soleil, de ses nuages. Je me sens en ce jour pousser d'une âme euphorique et aventurière. Je vous raconte encore ma vie. Je me rend compte qu'elle n'a sans doute pour moi pas plus d'intérêt que la votre à pour vous. Je suis une grande fille. Je commence à me sentir l'aise en restant pourtant gauche, j'ai envie que les choses changent. Je vais forcer ma chance peut être un jour. Et si ça ne marche pas,je recommencerai comme je l'ai déjà fait avant, jusqu'à ce que ça marche. J'écris. Je rêve. J'écris. Je vis. J'écris. Je fais des concours. J'attends. Réponse positive ou négative. Je recommence. Je prends des photos, je peints, je dessine, j'invente, je découpe, je colle, je couds. Le temps cours, le temps rampe, le temps vole. Il vole les instants comme il les éternise. Je divague complètement à présent, je chante, je ne réfléchis plus. C'est un peu ça ma vie. Ne pas trop réfléchir, faire, se laisser aller, agir, recommencer. Et le monde est beau. Comme le monde est beau quand on est heureux. Le monde est beau. Et ma voix se brise encore en un murmure. Les images continuent, des moments passés, des moments espérés. Ils n'arrivent pas. Ils arriveront un jour.

Et le monde est beau. Et je suis heureuse. Et j'aimerai sauter dans les flaques qui se formeront dans quelques jours devant chez moi.

Mardi 15 avril 2008 à 11:32

Eh tout va bien ?
Oui, tout va bien. Je me sens calme, appaisée, depuis hier soir tout va bien, depuis ce matin je suis aux anges. Je suis encore là. Je me sens encore exister. J'ai des frissons de plaisir qui parcourent tout mon corps. Je suis là, quelque part dans ce monde, je ne suis qu'un point. Je suis un point. Je suis déjà un point. Je suis une foumie, je suis une coccinelle, je suis un lézard, je suis une souris, je suis un chat, je suis un âne, je suis un éléphant, je suis tout et rien. Je suis une succession d'évènements plus ou moins tragiques ou heureux, je suis une suite de chiffre et de lettres, je suis une farondole de choix, une avalanche de phrase, une montagne de regards, le flot sans fin de sensations et de sentiments... Je suis mi, et un peu toi, et un peu chaque personne que j'ai croisé.

Et tout va bien. J'ai beau être toujours célibataire et toujours pas amoureuse, mon écriture me reviens peu à peu. Mes doigts recommencent à dessiner des courbes précises sur ls feuilles blanches, je recommence à dessiner, je continue à chanter d'une affreuse voix. Je continue à parler de cette voix de gamine un peu chantante que je me suis découvert quand mon frère m'a enregistrer pour rire. Je continue, avec moi, sur un chemin, il pleut, il neige, il fait beau, chaud, froid, triste, heureuse, glacée, brulante. Et je suis heureuse de pouvoir encore avancer tantôt au soleil, tantôt à l'ombre. Il y a des jours comme ça, où tout va tellement bien, qu'on a juste envie de tenter le diable tant que le bonheur nous tient, tant qu'on sent ses ailes grandir. Oui, et ces jours là, j'espère ne jamais les perdre de vue.

Il y a tant de choses à faire pour notre bonheur, et tant d'obstacles à notre bonheur. Si ce n'est pas maintenant ce sera plus tard. Attendons. Et en attendant. Je t'aime, d'un amour qui me dépasse tellement il est dépourvu de douleur, de douceur, d'attente. Je suis sous ton emprise et ça me plait bien.
Je suis en manque de toi, je suis en manque de lui, je suis en manque d'elle, je suis en manque de vous, et cette sensation a le don de propulser mes sens au delà des étoiles et des gouttes de pluie.

Vendredi 29 février 2008 à 12:30

On rêve éveillé parfois. Moi je rêve souvent éveillée. Je me fais des beaux films qui défilent sous mes yeux. Des choses qui n'arriveront jamais, ça je le sais très bien. Rien de bien farfelu, pas de dragon, ni de preux chevalier, non. Juste des histoires impossibles.

          Retrouver des amis du collège et rien n'aurait changé, ressentir à nouveau mon coeur battre comme un dingue en croisant Ludo dans la rue. Mais non, ça fait un an que je n'ai pas vu Ludo. Et ça fait bien longtemps évidemment que je sais qu'il m'a bien prise pour une conne, plusieurs fois même. Quand il m'a dit qu'il m'aimait et que c'était des conneries, quand après il a tout fait pour me le prouver... Quand il me l'a redit, avec sincérité pourtant,je ne l'ai pas cru. Un rêve brisé. Ludo, je le reverrai peut être un jour, j'aimerai beaucoup. C'était quand même mon meilleur ami. Soudain je m'en veux d'avoir pu laisser nos lycées nous séparer, en plus Schuman c'est juste à côté de La Com, à peine à 20min de marche. Je pourrai lui donner rendez-vous une fois... Et quand je pense que malgré tout ce temps où on ne s'est pas revu, quand Patricia m'a dit qu'elle lui parlait le matin en prenant le train. J'ai ressenti comme avant cette affreuse jalousie faire bouillir mon visage et transpercer mon coeur qui battait à nouveau irrégulièrement rien qu'à l'évocation de son nom. Il faut que je le revois. Un rêve éveillé de plus, le retrouver, comme avant, avec son piering à l'arcade qui lui allait si bien, sa voix qui reflétait sa gentillesse et sa moquerie naturelle.

          Partir à l'autre bout de la France pour retrouver quelqu'un, et finalement au moment de partir, et de rentrer dans le train après une belle journée à vagabonder dans les rues, qu'il me rattrape par la manche et qu'il me dise tout ce que j'ai toujours voulu entendre, de sa bouche ou de celle d'un autre, celà n'a pas d'importance. Et qu'il m'empêche de repartir. Qu'on passe encore quelques moments merveilleux ensemble, qu'on se fasse des promesses qu'on ne tiendra pas. Que je reparte en catastrophe, que je me prenne la plus belle engueulade de mavie, le sourire aux lèvres et les yeux humides et luisant d'émotion.

          M'acheter un beau parapluie, un qui fasse rêver, vraiment rêver. Et nourrir mes rêves sous son ombre protectrice et chaleureuse, accrocher à ses armatures des petits bouts de papiers sur lesqueles j'aurai inscrit des voeux, des phrases qui sonnent comme des formules magiques pour le bonheur à mes oreilles rouges de plaisir. Et marcher fièrement, souriante et croiser des gens heureux.

          Tant de choses ridicules. Et quelqu'un qui me dise encore et encore "Je ne te laisserai pas, je serai toujours là" et y croire naïvement alors qu'on sait que ce n'est pas possible. Rester comme ça, bête, mais heureux. Et croire encore que mes rêves éveillées peuvent se réaliser.

J'aime les jours de pluie, parce que c'est ces jours là, que j'écris le mieux, que c'est ces jours là où le beau temps n'est pas au rendez vous comme le prétendaient les miss météo que les contes de fées arrivent. Que les plus belles phrases sont prononcées, que les sourires sont les plus éclatants entre les gouttes qui filent. Parce que c'est pendant les jours de pluie, qu'on a le droit de rêver à l'infini...

          Parce que finalement c'est tout ce que j'attends moi, un rêve, un conte de fées éveillé, sous la pluie, et regarder le ciel tout sourire.

Lundi 25 février 2008 à 11:31

J'y comprends rien. C'est pas normal. C'est incroyable.

D'abord avec mon petit rayon de soleil et ses cauchemards à propos de son chéri, et maintenant avec Tété et l'autre machin là. Comment c'est possible que je dise des trucs comme ça ? Moi tout ce que je fais c'est donner mon avis, dire ce que je pense qui est juste, le mieux de faire. Mais après tout qu'est ce que j'en sais moi ? Moi j'y connais que dalle à tout ça, c'est du pipeau de la poudre aux yeux, c'est juste pour qu'ils aillent mieux, pour qu'ils retrouvent le sourire. Mais moi je sais pas ce qu'il convient de faire, j'ai jamais vécu aucune histoire amoureuse, ni de près ni de loin. Et me voilà à leur donner des conseils. Sur le moment je réfléchis pas, je dis ce que je pense. Et puis après finalement, je réfléchis et je me dis que peut être si je leur ai pas donné le bon conseil et que ça marche pas ils m'en voudront pour longtemps et que à défaut qu'ils perdent leur chéri, moi je vais perdre mes amis. Et puis j'attends qu'on me tienne au courant de ce qui se passe. Au début c'est toujours pareil "ouais mais non je peux pas dire ça". Et pourquoi pas ? Pourquoi est ce qu'il y a des choses qu'on ne pourrait pas dire ? Des choses que les gens ne disentq ue dans les films clichés et que nous on n'aurait pas le droit de dire comme si c'était réserver aux vedettes de cinéma, comme si il fallait jouer un rôle. Et finalement ils le disent. Et puis en un éclair de seconde tout s'arrange. Tout va mieux. Et on me dit merci, pour des conneries pareil. Pour avoir simplement donner mon avis sur un sujet un peu délicat, pour avoir ouvert ma grande gueule. Quelle belle bande de crétins, comme si j'avais moi fais quelque chose. Mais ça n'explique pas comment c'ets possible tout ça, que je puisse en ne connaissant absoluement rien ç ces trucs dire des choses qui se révèlent souvent exact. Déjà au collège...

Le monde ne doit pas touner très rond.

Samedi 23 février 2008 à 20:54

Tout ça semble sonner bien faux à mes oreilles. Tous ces mots que tu as pu me dire ces derniers temps. Tous ces messages, c'était surtout pour ne pas me blesser pas vrai ? En vérité c'est ça hein ? Tu m'abandonnes, tu me laisses tomber... Je me fais des films ? Bien sur que je me fais des films, mais je suis comme ça. Les rares messages que j'ai de toi je les garde le plus longtemps possible et finalement je me rends compte que ça ne sert à rien, alors je les supprime. Tu penses peut être la même chose que moi, je te laisse tomber... Mais peut être qu'on n'est tout simplement vraiment pas doués. Parce que moi j'ai envie de tout faire pour qu'on soit ensemble, mais peut être que toi aussi. J'ai sans cesse envie que tu m'envois un message. Je surveille mon portable en permanence, moi qui d'ordinaire le laisse trainer et le perd sans arrêt, il est allumer jour et nuit à présent, d'ordinaire il est éteint toute la nuit. J'aimerai tellement que comme avant je reçoive des sms de toi, que je vois que tu t'inquiètes pour moi. Mais peut être attends-tu la même chose de ma part. Mais peut être qu'on est juste deux enfants trop grands et complètement perdus dans nos corps dégingandés. S'il te plait ne m'oublie pas. Moi je ne t'oublie pas, je te le promet. Simplement je crois que je n'ai plus la force de t'envoyer des sms et de ne recevoir par la suite aucune réponse. Pardonne moi de ne pas être assez forte pour ça, pour toi.

Ces mots sonnent comme une histoire d'amour....c'en est peut être bien une.
Une belle histoire d'amour impossible et déçue.... Peut être...A vous de voir.

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