Etre une fille c'est plein de choses.
Futiles évidemment.
C'est se regarder continuellement dans les baies vitrées et les vitrines des magasins pour voir de quoi on a l'air, ne jamais partir le matin sans avoir vérifié au moins une fois que tout allait bien avec notre tenue, se recoiffer dès qu'on sent une mèche nous échapper, rire quand on se sent observée parce que ça nous fait paraitre plus jolie, aimer les contes de fées parce qu'on sait très bien que ça ne nous arrivera jamais, regarder des séries minables et cucul à souhait parce que ça nous vide la tête et qu'on envie les blondes des blagues parce qu'elles n'ont pas l'air d'avoir de soucis ou en tout cas sont trop bêtes pour s'en rendre compte...
Etre une fille c'est avoir des envies de shopping, passer des heures à regarder les vitrines sans rentrer, vouloir manger des plats dans l'instant qu'on ne peut pas faire ou se proccurer...
Finalement la futilité, c'est merveilleux.
Non ?

Les arc-en-ciel c'est beaux. Ca donnent toujours le sourire, ou l'espoir, ou autre chose, la nostalgie peut être.
Vous trouverez surement ça ridicule et vous aurez raison, mais à chaque fois que je dis ou entends le mot "nostalgie" j'ai le jingle de la radio dans la tête.
Passons... Même si mes arc-en-ciel sont là et rendent heureux, on a tous en nous quelque chose qui ne nous rend pas heureux, mais nous propulse directement vers un bonheur inouïe. Le problème avec ces choses là, c'est qu'on a toujours peur de les perdre. Même si c'est irrationnel. Pire peut être, on en a peur. Parce qu'on se demande de quoi on serai capable pour elles, pour les garder avec nous.

Je n'aime pas les photos. Elles sont des échecs.
Elles ne reflètent jamais la réalité, comment une micro seconde immortalisée sur papier glacé pourrait renvoyer à une quelconque vérité des faits, réalités de la vie.
Les gens qui aiment prendre des photos, sont des gens qui veulent se souvenir. Mais à quoi nous sert notre mémoire alors ? La vérité c'est que les gens prennent des photos parce qu'ils ont peur de ne pas se souvenir, d'oublier. Les photos sont le symbole d'un oubli potentiel. Pour d'autres, c'est autre chose. Ils prennent des milliers de photos, et sélectionnent ensuite. Ils ne gardent que celles sur lesquels ils sont beaux, heureux, souriants... Ceux-là se cachent de la réalité. Ils se la dissimulent à eux même.
Et moi, me direz-vous, dans quelle catégorie suis-je ?
Je n'en sais rien.

Aujourd'hui j'ai été d'un ridicule sans limite et après des fous rires merveilleux et des crampes au ventre et aux machoires à force de rire, des larmes plein les yeux, je suis devenue réellement ridicule.
En colère à ce point là, c'est la première fois que je l'étais. J'ai bien cru la tuer.
Heureusement qu'on m'a suggérer l'idée de vérifier que tout se déroulerait bien comme prévu...
Non, ça ne se déroulera pas comme prévu. J'ai ennuyé tout le monde pour rien. Je remercie grandement Miss Natacha qui sans sa lâcheté m'aurait épargné de forcer la mains à des camarades pour échanger les passages au BAC blanc d'Espagnol et toute une organisation supplémentaire plus personnelle. Tout ça pour rien.

Moral du jour : décidez vous vite, ou si vous n'y arrivez pas ne promettez rien et réfléchissez quand celà engage aussi d'autres personnes avant de les mettre dans la merde.

Ceci dit je ne suis pas dans la merde, mais il n'empêche.... aucune considération pour les autres. Bravo pour la grandeur d'âme.
Et j'ai conscience de ne pas être beaucoup mieux sur certains points, seulement quand je dis quelque chose je le fais et je ne laisse pas les autres dans la merde.

Sinon soyons joyeux j'ai trouvé des CDs pas chers !

Le Portrait de Dorian Gray constitue en ce moment mon poison vital.... J'en frissonne tellement c'est bon comme livre, je le conseille ;)

On parle tous plus ou moins de la même façon, et bien que la syntaxe et l'ortographe des mots soient différentes suivant les langues, les mots eux, ont toujours la même signification. Et, il est vrai que même si nous nous servons tous à peu près de la même manière des même mots, certains reviennent plus souvent chez certaines personnes que chez d'autres. Ce n'est pas révélateur d'un milieu, d'une classe sociale ou autre, non, c'est juste une étrange habitude dont on ne se rend pas toujours compte.

En faisant attention à ça, j'ai remarqué que j'employais toujours les même expressions.

En même temps (ou en même temps tu me diras), genre, c'est comme, juste, non mais, regarde, ....

Qu'est ce que ça m'apprend sur moi ? Je n'en sais rien.

Et vous, quels sont les mots et expressions que vous déblatérez sans cesse et sans le réaliser ?


Petite rêve-flexion sur un air de Mika qui est toujours aussi bon.



En parlant de rêve-flexion, j'en ai une autre qui me vient à l'esprit.
Les contraires et les choses qu'on déteste nous en apprennent souvent bien plus sur nous que les choses qu'on aime. Vous ne croyez pas ?
Et souvent on ment, pour un millier de raisons obscurs, c'est instinctif, dans la nature humaine, le mensonge est devenu un des moyen les plus efficace pour se préserver et assurer la survie de son intégrité.
Certains vous diront notamment qu'ils n'aiment pas les niaiseries ou le romantisme. Indigestion de contes de fées étant bambins ? Peut être, mais pas sûr.
Pour d'autres ce sont les pâtisseries, les "pétasses", les personnes méchantes....
Mais ce qui va de paire avec le mensonge, c'est l'envie. Et comme tout le monde le sait si bien, la jalousie nous amène à l'envie. Et d'où pourrait bien venir cette jalousie si elle ne vient pas de la passion. Et quand on sait que passion n'est rien sans frustration...
C'est interminable et je crois bien que je me suis perdue.

En fait l'important dans cette histoire, c'est qu'il ne faut pas toujours croire ce qu'on vous raconte, que ce soit une personne de confiance, un ami, un parent, n'importe qui. Parce que même en proches on se ment. On se ment peut être même plus qu'entre personnes dont on se fiche, parce qu'on tient les uns aux autres et on ne veut ni se décevoir, ni entacher notre image.

Alors il faut creuser un peu. Et ne pas se fier aux apparences.
 

Des coups de coeur, j'en ai 24 à la seconde, ça fait des films merveilleux dans ma tête. Et comme ça, même si ça ne se concrétise jamais, que je ne fais jamais d'efforts, que je ne drague pas, que je fais pas attention à moi et que je n'engage pas la conversation, je me sens bien. Je suis bien, et je ne me lasse jamais de regarder ce film permanent qui se déroule dans ma tête, bien au chaud, entre mes rêves et mes utopies.
Et d'un coup, BOUM ça fait une méga euphorie et je me shoote à la chaleur humaine fabriquée par mes pensées.
C'est pas beau ça ?

The Shins, Red Rabbits

Mais la meilleure c'est Australia <3