Dimanche 18 novembre 2007 à 19:04

Je suis tombée dessus par hasard, ça m'a trop plu, je peux pas faire autrement que de vous l'écrire ici.

Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le bonheur, la tristesse, le savoir, ainsi que tous les autres, l'amour y compris.

Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler. Ils préparèrent donc leurs bâteaux et partirent. Seul l'amour resta là. L'amour voulait rester jusqu'au dernier moment.

Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'amour décida d'appeler de l'aide.
La richesse passait à côté de l'amour dans un luxueux bâteau. L'amour lui dit, "richesse, peux-tu m'emmener?"
"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bâteau. Je n'ai pas de place pour toi."

L'amour désida alors de demander à l'orgeuil, qui passait aussi dans un magnifique bateau.
"Orgueil, aide moi je t'en prie !"
"Je ne puis t'aider amour, tu es tout mouillé, tu pourrai endomager mon vaisseau."

La tristesse étant à côté, l'amour lui demanda
"Tristesse, laisse moi venir avec toi."
"Ooohhh....Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule."

Le bonheur passa aussi à côté de l'amour, mais il était tellement heureux qu'il n'entendit même pas l'amour l'appeler.

Soudai, une voix dit, "viens amour je te prends avec moi" C'était un vieillard qui avait parlé. L'amour se sentit si reconnaissant et plein de joir qu'il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.

L'amour réalisa combien il lui devait et demanda au savoir
"Qui m'a aidé ?"
"C'était le temps." répondit le savoir.
"Le temps ? Mais pourquoi le temps m'a t'il aidé ?"
"Pace que seul le temps est capable de comprendre combien l'amour est important dans la vie."

Vendredi 16 novembre 2007 à 20:55

Je sais pas si vous en avez marre, mais beef encore une histoire inventée.

Il est tard et je suis dans mon lit. J'ai le coeur qui bat fort, des miliards de choses se bousculent dans ma tête.

Est ce qu'il m'aime ? Est ce qu'il m'a jamais aimé ?

J'aimerai qu'il me le dise, qu'il me dise "mais comment peux tu en douter ? je suis con, mais je t'aime, l'oublie pas.

J'ai peur...
-Je suis là pour te guider

Où es-tu ?
-Tu ne sens pas ma main dans la tienne ?

Je ne vois plus tes yeux.
-Il fait nuit c'est normal.

Je ne sens plus ton souffle dans mon cou, ni les battements de ton coeur dans mon dos, tu me serre si fort pourtant je crois...
-Ce n'est rien, tu sais je crois qu'il ....

Je n'entends plus ta voix !
-Pardon de te laisser, je ne voulais pas te faire tant de mal. Je t'ai aimé dès le début et tu es la plus im...

Le silence est angoissant. Seul le tic tac de mon réveil me maintient à peu près éveillée, dans la sphère de ma vie.

Je passe mes journées sur internet, je ne supporte pas de ne pas le voir, de ne pas lui parler... Est ce qu'il sait au moins que j'existe, que je suis une vraie personne, que je ne suis pas un fantome de couloir, une allucination ? Il devient une véritable obsession. Je ne peux plus me passer de son image. Je n'arrive pas à décrocher. pourtant il m'a demander les devoirs aujourd'hui.... Il m'a parlé.... Je suis sote, une vraie crétine, croire encore et encore au prince charmant et à tout ce à quoi je croyais avoir renoncé depuis bien longtemps. Pourquoi faut il toujours que ça tombe sur moi ? Mais de quel droit je me plains je suis pas la plus malheureuse ! Les choses ne sont complexes et tristes que si on les voit comme telles.

Quelqu'un saura t'il me délivrer de l'emprise maléfique de mon prince charmant ? Quelqu'un viendra t'il un jour frapper à ma porte et me le dire ? Vous voyez, comme c'est futile et ridicule une fille.

Samedi 10 novembre 2007 à 13:45

J'ai l'impression que ça fait très très longtemps que je ne suis pas venue ici. J'avais pas envie. En fait en ce moment je crois que j'ai juste envie de tranquillité. Je suis fatiguée mon Dieu si fatiguée. Il y a seulement quelques personnes que j'aimerai voir et à qui j'aimerai parler, mais c'est comme une malédiction, à chaque fois je croule sous les devoirs, à chaque fois la fortune semble les éloignés un peu plus de moi à chaque pas que je fais vers eux.

Ce matin phénomène étrange...

Le téléphone sonne, il est 10h30, je suis dans mon lit et je touche à la fin du HP 7. Hors de question que je bouge mon popotin jusqu'au salon qui se trouve à l'autre bout de la maison por répondre. Ma maman s'y colle.
"Sarah ! c'est pour toi !
-Roh fais chier, c'est qui ?
-Claire Spanagel.
-Attends celle qui doit être en 3° maintenant qui faisait de la GRS avec moi, à qui j'ai plus parler depuis que j'ai quitté le collège et dont toutes les filles étaient amoureuses de son frère à la gueule de rat ?
-Bah je crois, je sais pas, je connais pas tes copines moi !

Je décroche et

-Allo, oui c'est Sarah !
-Salut Sarah c'est Claire.
-Salut(bah oui c'est elle, mais pourquoi elle m'appelle ?) Dis c'est bien toi qui avait fait ton stage de 3° à l'opéra théâtre ?
-Euh oui...
-Super, alors est ce que tu pourrais me passer ton rapport de stage STP. T'avais eu un prix non ?
-Euh oui, j'avais eu le prix de l'originalité.
-Ah ok, bah c'est cool (ça se sentait dans sa voix que pour elle originalité était synonyme de bisarerie)
-Oui donc bah passe ce matin si tu veux je te le passe.
-Ok merci à tout de suite.

Oh mais comment ça à tout de suite ? Ouah c'est vrai qu'elle habite à 10 minutes de chez moi et merde ! Putain je suis pas coiffée ni douchée, ni habillée ! Je cours me foutre sous la douche et à peine j'en ressors dégoulinante que ça sonne à la porte. Et là je m'entends gueuler comme une sauvage

PUTAIN ALLEZ OUVRIR CETTE PORTE A LA CON BORDEL DE MERDE BOUGEZ VOTRE CUL !

Et sur ce ma mère qui débarque dans la salle de bain (mais je t'en pris maman j'adore quand tu fais irruption dans la salle de bain et que je suis toute nue devant toi !)

-Mais tais toi Sarah t'es con, c'est les témoins de Jehova.

Ma mère me pousse vers la porte pendant je que j'enfile un pul et un jean "va ouvrir tu dis que tes parents sont pas là que t'es pressée." Non vous voyez un peu la réaction de ma mère, elle me laisserai me faire bouffer par le grand méchant loup direct !

Bon j'ouvre la porte et là, c'est Claire, pourtant elle n'avait appelé que 5 minutes au paravant. Je lui donne donc mon rapport de stage et elle s'en va en disant merci.

Mardi 6 novembre 2007 à 17:51

Je passe maintenant mes journées à côté de mon portable. Comme hypnotisée, attendant désespérément un signe de vie et surtout une marque d'attachement. Je suis toujours très attachée aux gens. Je ne sais pas ce que je pourrai faire sans eux. Ils sont mon inspiration, ma source intarissable d'envies, de méprits, de dégouts, de sourires. On perd l'amour dès qu'on le gagne déciément, c'est pas facile tous les jours : Cali. Parfois j'en viens à me dire que c'est mieux de rester des étrangers les uns pour les autres à jamais. Connaitre une foule de détails de la vie des uns et des autres sans jamais pouvoir en découvrir de nouveaux, en buvant un coup à la térasse d'un café en été. Un chocolat chaud au sucre, une tisane au miel en hiver. Des millions de glaçons dans un verre de jus de pomme. Et piquer le touillette du café pour faire danser gaiement ces blocs de transparence. Passer parfois des heures sans rien dire, puis exploser. Vous connaissez pas mal de choses de ma vie, mais moi, finalement, vous ne me connaissez pas tant que ça. Les détails ridicules de mes manies à tables, mon rire, mes sourires, mes réactions, mes mimiques apparemment tordantes, ma voix (même si pour certains vous l'avez déjà entendu). Il y a des jours où j'aimerai vous rencontrer tous, parfois juste quelqu'uns. Par moment je suis tentée de vous demander vos adresses msn, mais je ne le fais pas, parce que faire les choses comme ça sur un coup de tête, ça ne réussit que rarement. Il y a des instants de doutes intenses, de longs moments de bonheur pure, des éclairs de tristesse, des rayons de colère. Il y a tellement de choses qui traversent ma tête et ma vie. Tellement de gens avec qui voudrai nouer des liens, tant de personnes à qui je rêve de dire MERDE. Mais finalement c'est toujours pareil : manque de cran, manque de tripes, je n'en ai pas assez dans le bide. Juste assez pour écrire, pas assez pour parler. En écrivant c'est simple, les mots viennent tous seuls, en parlant c'est différent. Mais même parfois en écrivant ça vient pas, ça sort pas. Les rires et les pleurs sont mélés à mes jours. Le temps file et je laisse le soleil et les étoiles courir dans le ciel. Finalement le ciel n'est qu'un océan au dessus de nos têtes. Et nous ainsi donc, nous sommes les poissons nageant sans fin, sans autre but pour la plupart d'entre nous que celui de trouver le bonheur, d'exister. Et nous sommes là, à avancer un peu plus chaque jour dans notre inconnu, dans notre incertitude. Et finalement, même lorsqu'il nous arrive des histoires incroyables et des misères impossibles nous rayonnons parce que nous détestons notre traintrain quotidient. Notre marche interminable vers le soleil, dans le vent, sous la pluie, entre les flocons. Nous marchons vers notre destin, vers notre avenir, vers nos jours heureux.

NOTHING MORE    NOTHING ELSE

Dimanche 28 octobre 2007 à 17:32

Je regarde mes mains et là, je me rends compte qu'elles sont violettes, mes ongles sont bleus. J'ai froid, j'ai la chair de poule alors que j'ai un TS, un TS manches longues,  un pull et que je suis enroulée dans une couverture... J'ai les mains tremblantes, ça m'arrive tout le temps, mais ça ne m'empêche pas d'écrire de belles histoires.

Toi petite étoile qui semble rire parfois du soir au matin, voyant mon sommeil agitée, pourrais-tu me redonner un peu de la chaleur qui semble avoir délaissé mon corps quelques moments ?

Une nouvelle histoire, inventée, comme toujours...

Il était assis sur sa chaise, comme d'habitude. Mais cette fois-ci c'était différent, différent parce qu'il semblait triste. Lui qui avait toujours ces yeux pétillants de bonheur et de joie, cette douceur fragile dans le sourire le plus beau du monde, ces grands éclats de voix et de rire chantant; aujourd'hui il souriait, mois que d'ordinaire, mais il souriait. Seulement son sourire sonnait faux. Ces yeux semblaient s'être noyés au fond d'une mer de jade, sa voix tremblait. Tout comme ses mains. Son écriture habituellement chaotique prenait une forme plutôt régulière et agréable au regard. A la pause, il s'enfuit lentement vers un coin reculé et resta seul. Je lui devais de le réconforter, de lui préter mon attention, d'essayer au moins. Lui qui, toujours par hasard, ou du moins c'est ce que je supposais, me réconfortait, m'écoutait, me prétait son épaule pour verser quelques larmes, alors que finalement, nous ne nous connaissions que très peu. Nous étions des étrangers qui se côtoyaient chaque jour. Me levant de ma chaise, je me demandais que dire. Finalement je me suis contentée de m'approcher de lui. Alors il a détourné sa tête et m'a regardé, a prononcé un vague "ça va ?". N'y tenant plus d'entendre cette voix dans laquelle toute envie de vivre paraissait absente je ne pu rien dire. Les larmes sortaient toutes seules de mes yeux et mon corps secoué de gros sanglots s'effondra sur le sien. Il restait là, les bras ballants, le corps croulant sous le poids du mien. Et moi qui m'aggripais à son cou.

"Mais, pourquoi tu pleures ?

-Parce qu'il faut bien que quelqu'un pleure vu que toi tu pleures pas !"

Alors il me repoussa.

"Mais si je pleure pas, c'est que j'en ai pas besoin et puis je voudrai bien qu t'arrêtes de pleurer pour les autres dès qu'ils vont pas bien, tu te bouffes ma vieille !"

Alors je l'ai gifflé. Je l'ai gifflé de toutes mes forces, je l'ai frappé et finalement je me suis à nouveau affalée sur lui. Les poings sérrés, crispés par la colère et la tristesse, mes ongles s'enffonçant dans ma peau. Alors il a refermé ses bras sur mon dos tremblant.

"Allez, ça ira.

-Ca ira le jour où t'arrêtera de dire des conneries !

-J'arrêterais si tu me le demandes...

-Mais c'est bon je t'ai lâché.

-Non pas ça, arrêtes de dire ça !

-Je peux pas, je t'aime."

<< S'imprégner du futur | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Embrasser le passé >>

Créer un podcast