Dimanche 21 octobre 2007 à 13:26

Le vent souffle, les feuilles tombent et les gens passent, très vite autour de moi. Mais qu'est ce que je fais là ? Pourquoi tu m'as laissé comme ça ? Tu m'a dit attends moi ne bouge pas je reviens et tu es parti. Mais où es-tu maintenant ? Tu m'as dit ne bouge pas, alors je ne bouge pas, je frissonne juste parce que j'ai froid depuis que tu n'es plus à côté de moi. Les gens marchent à toute vitesse et me bousculent. Et dans cette foule je disparais. Je me noie dans les rues pavées, glacées par le vent d'automne. Le froid a engourdit mes mains et je ne sens même pas que tu les prend entre tes doigts. J'entend juste ta voix portée par le vent frais et tes yeux qui pleurent. Tes larmes qui perlent au coin de tes yeux et tes jambes qui te lâchent. Dans un grand soupir tu t'effondres sur mon corps qui croule sous le poids de ton être. "Me fait plus jamais ça, plus jamais." Et tu me sers, tu t'accroche à mes cheveux. "Faut que tu vives, fais pas tout ce que je te dis, reste pas avec moi parce que je te dis de le faire. Je te fais du mal, je te détruis, regarde t'es restée là dans le froid en T-Shirt parce que je t'avais dit de m'attendre. Mais à quoi tu penses ? M'obéis pas, fais ce que toi tu veux ! Faut pas que tu m'aimes parce que moi je le veux !"

Alors t'as pleuré de plus belle encore et tu as imploré mon pardon. Les genoux au sol, les yeux baissés. "T'en as pas marre d'être con ? Tu croies sincèrement que je suis restée là comme ça parce que tu voulais que je t'aime et que je reste là ?! Mais c'est toi qui a rien dans la tête ! Je me laisserai creuvée pour toi et tu croies que je t'aime pas." Nous deux, on est des enfants de la pluie. On est des enfants de la nuit. Nous deux, l'un sans l'autre on est foutu, nous deux, l'un avec l'autre on est heureux mais perdu. Tous les deux c'est comme si on avait une grande creuvasse au milieu du coeur qui nous empêche de nous détester pour tout le mal qu'on se fait.  Nous deux on est deux gamins trop heureux et trop amoureux pour se rendre compte de ce que c'est que la vie. Nous deux, on plâne en permanence, on se réinvente chaque jour, on vit comme ça.

Le froid a engourdit mes mains et je ne sens même pas que tu les prend entre tes doigts.

Reste pas avec moi parce que je te dis de le faire !

Nous deux, l'un sans l'autre on est foutu; nous deux l'un avec l'autre on est perdu.

C'est comme si on avait une creuvasse au milieu du coeur qui nous empêche de nous détester pour tout le mal qu'on se fait.

Samedi 29 septembre 2007 à 10:11

Parce que j'aimerai tellement te voir rire et sourire pour de vrai. Voir tes yeux s'illuminer enfin. Etre vrai, arrêter de faire comme is tout allait bien. Moi j'ai enfin trouvé mon juste milieu. J'ai trouvé cette chose qui fait rêver et qu'on veut à tout prix tout en sachant qu'on ne l'aura pas. Mon bonheur s'apelle arc-en-ciel. Mais arc-en-ciel ça fait tellement commun, ça ne dégage rien. Aucune sensation de sucré, de douceur, de bonheur, de rire, de rêve, alors pour ressentir tout ça, j'ai trouvé un nouveau mot, pour arc-en-ciel.....

Coulée de bonbons céleste, toi l'arc-en-ciel commun

Toi, petit enfant perdu au milieu de cette foule, toi petit garçon dont les yeux ne reflètent que la dure réalité de ta vie, je vais t'apporter un peu de rêve bientôt je l'espère. Je vais mettre de la couleur dans tes yeux et te faire manger des coulées de bonbons célestes jusqu'à ce que plein d'émotions, tu sois enfin vrai. Tu te dévoile enfin un peu, tu laisse voler tes sentiments. Il faut que tu ouvre cette cage dorée qui retient tout, tes rires, tes pleurs, tes bonheurs, tes ennuies....

Rideau de poussières d'étoiles, toi qui se nomme la pluie

Ce soir, je l'espère, la couleur de ton coeur passera dans tes yeux en un éclair. Ce soir je l'espère, quelqu'un pensera à toi, peut être que celà sera moi, mais qui suis-je donc pour penser à toi de la sorte. Moi qui ne suis personne, à peine une connaissance, une fille comme ça, avec qui tu parles parfois indirectement, une petite fille au coeur battant plein de peurs idiotes et de rêves inachevés. Ce soir, j'ose le croire, comme bien d'autres soirs, je penserai à toi, comme cette autre personne à qui tient tant. Ce soir, j'imagine, je disparaitrais doucement de ta pensée pour lui laisser ma place. Puisqu'il n'y a qu'elle qui t'appaise, alors je veux bien te laisser avec elle.

Mercredi 26 septembre 2007 à 14:45

Tu verra, un jour, le printemps reviendra et on se parlera de nouveau sous les cerisiers en fleur, puis viendra l'été et ses batailles d'eau, ses cheveux mouillées, ses visages heureux. L'automne avec ses galipettes à deux dans les tas de feuilles mortes aux couleurs éclatantes, on se roulera encore en T-Shirt sous la pluie hein ? Et enfin l'hiver, avec ses chaudes écharpes partagées et les baisers échangés sous la neige, les joues roisies de plaisir et de froid...

Tu verra qu'on y arrivera. Oui, on y arrivera et quand on se reverra tout sera comme avant. Comme maintenant.

Samedi 15 septembre 2007 à 20:38

Ici, dans ma chambre, il est 23h24, le sommeil me guète comme une proie.

Je croie t'avoir vu l'autre soir tu étais ivre mort.

Le jour où tu partira tout sera pour moi perdu dans le noir.

Si je pouvais repeindre le monde, tu serai les odeurs fruitées.

Je croie t'avoir vu, mais c'était juste une ombre, c'était juste une silhouette.

Seul, dehors je ne voyais que le bout de ses lèvres grâce à la fragile lueur d'une cigarette rougeoyante.

A travers l'eau je distinguais sa silhouette trop fine pour exister.

Je recherche quiconque te remplacera.

A la seule lumière des réverbères je distinguais un papillon volant gracieusement autour d'une fleur.

Les bulles de savons éclatèrent sur sa main comme une pluie de douceur.

Ses cheveux noirs et ses yeux gris transformaient chaque jour en jour de pluie.

Ton parfum agressif et puissant reste encore sur mes cheveux.

La seule chose que tu m'ais laissé c'est un peu de peau sous mes ongles.

Tu avais promis que cet été serai le plus beau de tous.

Je te retrouverai.

Tu te souviens de ce conte merveilleux où les nuages vivaient.

Un jour tu m'as promis que je n'aurai jamais peur. Mais j'ai peur. Tous ces souvenirs, j'ai peur qu'ils soient faux. Peur que tout celà n'ait été qu'un rêve un peu merveilleux. Un de plus où seul tes lèvres et tes yeux m'apparaissaient. Tu m'as promis que jamais je ne te perdrai, mais si toi tu me perdais ? J'ai eu peur cette nuit. Dans mon lit, seule, avec pour seul réconfort la faible lumière que dégageait la lune. Chaque jour que je passe sans toi me fait plus peur. Chaque message qui n'est pas de toi me fait frémir et pleurer. Chaque mot sur mon bureau, chacune de tes lettres me fait rire. Tu voies, ce que j'essaie de te dire c'est que je ne peux pas me passer de toi. Alors voilà. Paul. Ce soir j'ai pris mon courage à deux mains. Cette nuit là, en ce moment même où je suis en train de t'écrire, ce que je m'apprête à t'écrire est horrible. Paul je pense que tu as compris toutes ces phrases, et j'espère aussi que tu les acceptera. Je te fais cadeaux de chacun de mes instants passés avec toi. Tu dois savoir maintenant. Il est temps. Je t'aime. Tu as illuminé ma plume depuis que je t'ai rencontré, alors, Paul, je te remercie, et espère que tu partages tout ceci. Je ne fais pas ça pour que tu ais pitié. Paul, je t'aime, rien de tout ce que j'ai écrit ici n'est faux. Alors réfléchit, prends ton temps, mais aussi au mien, au notre. A tout ce temps précieux gaspillé. Ce temps pendant lequel tu réfléchit, ne fais que m'entailler la gorge un peu plus profondément. Paul, j'attends ta réponse. Sâche que je ne t'ai jamais menti, ni trompé en usant de quelque ruse que celà soit. Paul, tu m'as promis que je n'aurai jamais peur tant que je serai avec toi, mais tu n'es pas là, et j'ai peur. Tu as promis que jamais je ne te perdrai, alors ais au moins l'élégance de rester toujours avec moi en tant qu'ami. Prouve moi que j'ai tort d'avoir peur. Que je ne suis qu'une petite fille idiote. Que je ne suis qu'une gamine appeurée par quelque chose qui la submerge. Dis moi que je ne suis qu'une imbécile de fillette trop peureuse. Je t'en pris parle moi et ne m'oublie pas.

A très bientôt j'espère.

Fanny.

Petit mot : ceci est comme chaque petite histoire une création originale de mes soins.^^ J'espère vous faire au moins un peu rêver et vous donner ce goût de merveille de barbe à papa.

Jeudi 30 août 2007 à 15:15

(Petite parenthèse : cette histoire date de mon année de quatrième c'était donc il y a 3 ans...)

Un près pour deux

Elle était là, étendue, comme à son habitude, alongée dans l'herbe encore un peu fraiche, les jambes légèrement repliées, la main gauche posée délicatement sur le coeur comme pour écouter ce qu'il avait à dire, la main droite à côté de sa tête, paume tournée vers le ciel. Sa tête était inclinée vers la gauche, ses yeux rivés sur le ciel bleu parsemé de quelques nuages semblables à du coton. Son regard était vide de toute expression, comme si son âme avait quitté son corps. Elle semblait si sereine et si paisible qu'il n'osait pas l'approcher de peur de la déranger et de lui faire perdre cet air de créature magnifique venue d'ailleurs. Elle parlait souvent de ce qu'elle voyait en chacun. Elle avait une façon de parler, d'écouter et même d'être qui la facinait. Lui, il était son meilleur ami. Un garçon comme les autres qui avait besoin de fermer les yeux pour rêver, s'évader de ce monde froid et hypocrite. Son bonheur à elle résidait là, dans ce près. Elle était incomprise de la pluspart, rejettée à cause de sa différence, de cette rêverie qui ne cessait jamais de plâner au dessus d'elle. Aucun garçon ne s'était jamais intéressé à elle. Les garçons avaient tous cette étrange fierté qui ne leur permettait pas d'être amoureux d'une fille un peu trop grosse ou trop maigre, ou trop excentrique. Celà la rendait triste et laissait pointer une touche d'amertume dans son regard. Il est vrai qu'elle n'était pas comme toutes ces lolitas qui se préocupe sans arrêts de leur ligne et de leur cheveux, mais lui il l'aimait. De nombreuses fois il avait tenté de lui avouer, mais y renonçait à chaque fois. Celà faisait longtemps maintenant qu'il avait cessé de la voir comme son amie. Celà faisait vraiment trop longtemps qu'il voulait lui dire la vérité, trop longtemps que son coeur faisait des sauts périeux en la voyant. Il la rejoignit et s'assit à côté d'elle. Surprise elle se releva.

"Il faut que je te dise quelque chose.

-Je sais. Alors ça y est tu t'es décidé.

-Tu sais ?

-Bien sur, ça se voit dans tes yeux.

-Mais...

-Allez dis le puisque tu es là pour ça."

Cette fois encore il ne pu pas, aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Alors il se tu et la regarda dans les yeux. Ce regard faillit la tuer. Elle pensait pouvoir faire face à une déclaration, mais pas à un regard. Un regard en dit souvent bien plus que des milions de mots. Nina était complètement désemparée, paniquée. Son meilleur ami. Son meilleur ami, Jérome l'aimait. Elle se leva brusquement et ne pouvant plus soutenir ce regard, recula lentement, fermant les yeux et secouant la tête de gauche à droite. Elle se retourna et couru. A travers les hautes herbes de ce champs envahit pas quelques floppées de coquelicots. Un instant elle ralentit et regarda par dessus son épaule, il était resté là-bas. Assis dans l'herbe. Le voyant ainsi elle poursuivit sa course, et bientôt de chaudes larmes lui coulèrent le long des joues. Depuis le temps qu'elle espérait qu'un garçon s'intéresse enfin à elle il fallait que ce soit son meilleur ami. Elle courait toujours, puis le souffle coupé, elle s'arrêta à la bordure d'un champ voisin du près. Elle resta assise là longtemps. Recroquevillé sur elle même, la tête entre les mains, les yeux dans le vague, à réfléchir. Le vent venait lui caresser le visage comme un ami séchant vos larmes. Nina était prise entre deux choses. D'un côté il y avait son meilleur ami, son confident qu'elle ne voulait pas perdre. De l'autre il y avait Jérome, le garçon qu'elle aimait depuis leur rencontre mais à qui elle n'osait parler de celà. Cessant de réfléchir inutilement elle décida d'agir, de lui avouer et de lui promettre de rester à jamais son amie même si celà tournait mal. Alors elle retourna dans le près où elle espérait que Jérome l'attende encore. Il était toujours là, assis, le regard embrouillé tout comme le cerveau. Elle s'accroupit en face de lui. Alors qu'il relevait la tête elle le prit dans ses bras.

"Je t'aime Nina, et tu ne peux rien faire contre ça.

-Tu sais Jérome il est possible que je t'aime aussi."

Alors déserrant leur enlaçade, Jérome l'embrassa timidement. Il sentit les lèvres de Nina s'étendrent dans un sourire ravi. Ils s'allongèrent tous deux dans l'herbe, heureux. Pourtant ils n'étaient pas appaisés. Alors ils s'embrassèrent encore et encore, et restèrent là, dans ce près toute la nuit. Aux premières lueurs de l'aube, les chaleureux rayons d'un soleil encore timide vinrent tirer du sommeil Nina et Jérome qui dormaient l'un à côté de l'autre, main dans la main. Fatigués de ces sentiments exténuant et de leurs confessions respectives ils s'étaient endormis, comme deux enfants incappables de tenir une seconde de plus.

Quelques années plus tard, Nina racontait en chanson cette première histoire d'amour au titre d'"Un près pour deux."

J'ai l'impression que c'est super cucu.....

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